La Guinée est l’un des rares pays qui n’a pas caché son soutien vis-à-vis du Mali après les sanctions prises par la CEDEAO contre Bamako. A en croire le président de l’UDRG, il ne s’agit pas d’un soutien fortuit, puisque la Guinée a des intérêts stratégiques à défendre. Cependant, Bah Oury estime que la junte guinéenne a intérêt à ne pas négliger la situation sécuritaire de ce pays frontalier.
« La Guinée a des intérêts stratégiques majeurs, le Mali est un pays frontalier. La question de la sécurité au Mali nous interpelle directement. Si ce pays éclate, nous serons d’une manière ou d’une autre éclaboussés. De manière préventive, la diplomatie et la sécurité guinéenne doivent prendre en compte ces enjeux et ces défis qui nous menacent. Donc, parler avec le Mali, prendre en compte l’évolution sécuritaire dans ce pays, est une responsabilité des autorités guinéennes. On ne peut pas les en vouloir », martèle-t-il sur Fim Fm.