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Conakry: le CNOSCG présente le rapport de 100 premiers jours de son bureau exécutif national 

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Le Conseil National des Organisations de la Société Civile de Guinée (CNOSCG) a procédé, ce samedi 8 novembre 2025, à la présentation du rapport des 100 premiers jours de son bureau exécutif national. La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte du siège de l’institution, à Dixinn, en présence des membres du bureau exécutif national, régional et communal.

Prenant la parole à cette occasion, le président en exercice du CNOSCG, Gabriel Haba, est revenu sur les efforts fournis depuis l’installation du nouveau bureau. 

«100 jours, 3 mois, 10 jours. Cette équipe que vous voyez et qui a été installée grâce à la bénédiction des grandes personnalités que nous avons remplacées. L’alternance est l’exercice le plus difficile en matière de gouvernance. Aujourd’hui, tous les démembrements et les instances du CNOSCG sont renouvelés. Les doyens qui avaient la tâche de gérer ont cédé la place à de nouvelles équipes. C’est une bravoure à saluer. Et ces personnalités continuent à nous accompagner et à nous guider pour qu’on puisse faire mieux. Et lorsque nous posons des actes, il nous revient l’obligation de dire ce que nous faisons», a-t-il déclaré 

Évoquant les réalisations de son équipe, le président du CNOSCG a rappelé plusieurs actions concrètes menées sur l’ensemble du territoire national. 

« De Conakry à Yomou tous les nouveaux élus sont dotés de gilets. Aucun membre d’un bureau ou d’une instance dans le pays n’est sans gilet. C’est un effort qui relève de ce nouveau bureau. En 100 jours, nous avons pu installer des panneaux de signalisation dans les grands carrefours pour faciliter aux citoyens et aux partenaires qui voudraient rendre visite ou travailler avec le CNOSCG, à vite retrouver notre siège. Cet effort relève de ce bureau. En 100 jours, tout le pays, tous les bureaux ont reçu des smartphones pour faciliter le travail », a-t-il indiqué et de poursuivre en annonçant les priorités pour les prochains mois. « Notre souci que nous allons transformer en opportunité les jours à venir est le renforcement des capacités de tous les démembrements et organisations membres. Vous allez bénéficier des formations pour vous aider à comprendre votre rôle. Parce que la plupart des membres dans les instances sont des nouveaux élus. Dans les localités, chaque démembrement doit comprendre son rôle, son rapport avec les autorités, les partenaires locaux et les citoyens. Quand on parle de notre rôle, ça commence par le contrôle citoyen de l’action publique et comment exercer le contrôle citoyen de l’action publique ». 

Pour terminer, Gabriel Haba a réaffirmé la volonté du CNOSCG de poursuivre le plaidoyer auprès des partenaires afin de doter les structures membres des outils nécessaires pour l’exercice de leurs missions. 

« Nous allons faire des plaidoyers en termes de perspective pour demander à nos partenaires des appuis en termes d’outils. Quand on vous renforce en capacité, cela doit aller avec les outils. Je pense qu’aujourd’hui, avec les nouvelles réalités et l’engagement que nous avons, on n’aura pas de difficulté à convaincre les partenaires pour qu’ils sachent que vous êtes l’alternative crédible des citoyens pour un développement participatif», a conclu le président du CNOSCG. 

Mansaré Soumah Naby Moussa

Course à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 : le Collectif des candidats indépendants annonce son retrait

À l’occasion d’un point de presse tenu ce samedi 8 novembre 2025 à Conakry, le Collectif des candidats indépendants a annoncé son retrait de l’élection présidentielle prévue pour le 28 décembre 2025. Dans une déclaration lue par Dr Mandiouf Mauro Sidibé, porte-parole du collectif, les candidats ont dénoncé plusieurs obstacles majeurs entravant la validation de leurs candidatures.

Le collectif a également souligné l’impossibilité pour les candidats à obtenir les parrainages des présidents des délégations spéciales pour valider leurs dossiers. Une exigence qu’ils jugent discriminatoire et qui crée une inégalité manifeste entre les candidats.

Sur la question liée à l’interprétation et l’application de l’article 10 du statut général des militaires, qui stipule que « tout militaire souhaitant se présenter à une élection présidentielle doit au préalable démissionner de l’armée », le collectif des candidats indépendants dénonce un  flou sur ce point juridique essentiel. Ce qui engendre une incertitude incompatible avec le bon déroulement du processus électoral et le respect de l’État de droit. Et la remise tardive des documents officiels, rendant difficile la préparation des candidatures dans les délais impartis.

Face à ces zones d’ombre juridiques et l’absence de réponse de la Cour suprême, le collectif estime ne pas pouvoir participer à une élection dont les conditions de transparence et d’équité ne sont pas réunies.

voir ci-dessous la déclaration

Mansaré Soumah Naby Moussa

Syli National : Mohamed Ali forfait, Sacko Konté et Naby Youssouf Oularé appelés 

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La Fédération guinéenne a officialisé le forfait de Mohamed Ali Camara pour le rassemblement du Syli National à l’occasion de la trêve du mois de novembre. Le défenseur du Maccabi Tel Aviv s’est blessé jeudi lors du match contre Aston Villa en phase régulière de l’Europa League. 

Pour le remplacer, le sélectionneur guinéen Paulo Duarté a fait appel à Sacko Konaté qui évolue avec Michigan Stars FC aux USA. Le défenseur de 27 ans est convoqué pour la première fois avec le Syli National. 

De son côté, Naby Youssouf Oularé de FK Vanspor en Turquie remplace Sankhou Diaby Camara également forfait pour des raisons familiales. 

À rappeler que la Guinée va jouer deux rencontres amicales lors de cette trêve internationale. Ce sera contre le Niger et le Togo les 15 et 18 novembre 2025. 

Yagouba Diallo

Labé : reprise des travaux de bitumage de la voirie urbaine 

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Après plusieurs mois d’interruption, les travaux de bitumage de voirie urbaine ont repris dans la commune de Labé. Une reprise accueillie avec un mélange d’espoir et de prudence par les habitants, qui ont longtemps attendu la finalisation de ce chantier. 

Depuis le lancement des travaux, certaines zones ont déjà bénéficié d’un revêtement en goudron, tandis que d’autres attendent encore leur tour. Les arrêts fréquents des travaux au fil des mois ont souvent semé le doute chez les citoyens. Mais avec cette reprise, les populations espèrent que les travaux seront finalisés.

« Nous avons constaté la reprise des travaux. Ils sont actuellement en train de gratter la route. Cette fois-ci, nous gardons espoir qu’ils iront jusqu’à la pose du goudron. Nous souffrons énormément avec la poussière. C’est très difficile à supporter », confie Thierno Boubacar Diallo, un habitant de la ville.

Du côté des conducteurs de moto-taxis, l’optimisme est de mise même si la prudence reste de rigueur. Thierno Moussa, invite ses collègues à faire preuve de discipline pendant la durée des travaux.

« Les routes sont dans un état déplorable et la circulation est compliquée. Heureusement, les travaux ont repris. Mais, nous savons qu’il n’y a jamais de garantie qu’ils iront jusqu’à la fin. Chaque année, c’est la même histoire. Ils commencent, puis ils arrêtent. Nous espérons que cette fois sera la bonne. En attendant, nous demandons aux conducteurs de respecter les consignes et de suivre les déviations lorsque certaines routes sont barrées », a-t-il déclaré.

Malgré les doutes et les frustrations accumulées, la population de Labé veut croire à une issue heureuse pour ces travaux, devenus symboles d’un espoir récurrent de modernisation urbaine.

Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé

Le scientifique américain James Watson, prix Nobel et pionnier de l’ADN, est mort

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Le prix Nobel de la médecine James Watson est décédé à l’âge de 97 ans, a annoncé vendredi 7 novembre le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL), avec lequel il a travaillé. L’Américain avait révolutionné la science en découvrant la structure de l’ADN avec son collègue Francis Crick, mais son travail de pionnier de la science avait été terni pour ses propos racistes, misogynes et eugénistes, qui l’avaient contraint à démissionner de son poste au sein de ce prestigieux laboratoire à l’âge de 80 ans.

James Watson est décédé jeudi 6 novembre à 97 ans, dans un centre de soins palliatifs à Long Island, dans l’État de New York, a fait savoir vendredi le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL). Sa découverte trône dans toutes les salles de classe de biologie du monde et symbolise à elle seule la vie. Des centaines de petites balles de quatre couleurs différentes, qui s’entrecroisent en une double hélice : l’ADN.

Né le 6 avril 1928 à Chicago, James Watson a fait des études d’ornithologie et de biologie. De retour d’un congrès à Naples où sont présentés des travaux sur l’ADN (acide désoxyribonucléique), il s’attaque à l’étude de la structure de cette molécule. À l’époque, les scientifiques savent que l’ADN est le support du patrimoine génétique des êtres vivants et qu’il est composé de quatre types de molécules plus petites, appelés nucléotides, qui constituent les quatre lettres de l’alphabet génétique (A, C, T et G). Mais ils en ignorent totalement la forme.

En avril 1953, James Watson publie, avec le Britannique Francis Crick, un article d’une seule page dans la célèbre revue scientifique Nature. Les deux scientifiques y décrivent pour la première fois la structure en double hélice de l’ADN. Les nucléotides s’y assemblent par paires : A avec T et C avec G.

Cette structure permet de comprendre comment se copie et se transmet l’information génétique contenue dans chaque cellule : « Nous pensons que l’ADN est un code. En d’autres mots, nous pensons avoir trouvé le mécanisme de copie de base qui fait naître la vie de la vie », écrit Francis Crick à son fils. Crick – décédé en 2004 – a alors 36 ans, et Watson seulement 25 ans.

En 1962, James Watson reçoit le prix Nobel de médecine conjointement avec Francis Crick et le bio-physicien néo-zélandais Maurice Wilkins. Leur travail, qui révolutionnera aussi bien la recherche médicale que l’agronomie ou les biotechnologies, est reconnu comme une des plus grandes découvertes scientifiques de tous les temps.

Des nombreux propos outranciers

Après le Nobel, James Watson enseigne à Harvard, puis prend la tête du laboratoire de Cold Spring Harbor, près de New York. Ce lieu devient, sous son égide, un des centres de recherche les plus réputés du monde.

En 1990, il dirige le projet gouvernemental américain de séquençage du génome humain, mais démissionne deux ans plus tard, opposé à l’idée de déposer des brevets dans ce domaine. En 2007, il devient le premier être humain dont le génome est entièrement séquencé.

C’est aussi en 2007 que sa réputation est irrémédiablement ternie. James Watson était depuis longtemps coutumier de propos outranciers. Dès les années 1950, il s’était fait remarquer par des propos peu amènes sur le physique de la chercheuse Rosalind Franklin, autre pionnière de l’étude de l’ADN.

En 1997, il avait soulevé une première vague d’indignation en estimant qu’une femme devrait avoir le droit d’avorter si des tests pouvaient déterminer que son enfant à naître serait homosexuel et qu’elle ne le souhaitait pas.

Ostracisé, il vend sa médaille du Nobel aux enchères

Dix ans plus tard, en 2007, il provoque un tollé mondial en affirmant, dans un entretien au Sunday Times, que les Africains ne sont pas aussi intelligents que les Blancs. Il présente par la suite ses excuses et concède « l’absence de toute base scientifique à une telle croyance ».

Mais le laboratoire de Cold Spring Harbor, où il travaillait depuis 40 ans, le suspend de ses fonctions et il est contraint à la démission, à presque 80 ans. En 2019, l’institut lui avait retiré ses titres honorifiques après un reportage sur PBS où il maintenait ses assertions.

Se sentant mis au ban par une partie de la communauté scientifique, il avait décidé en 2014 de vendre aux enchères sa médaille du Nobel et de reverser les bénéfices aux différentes universités avec lesquelles il avait collaboré. Elle avait été acquise pour 4,7 millions de dollars par un milliardaire russe, qui la lui avait rendue en signe d’admiration.

Avec AFP et RFI

Musique : Sékou Bembeya annonce la fin de ses 65 ans de carrière musicale avec un double album 

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L’artiste guitariste Sékou Diabaté, connu sous le sobriquet « Diamond Fingers » et également appelé « Sékou Bembeya » en Guinée, décide de mettre fin à sa carrière après 65 années passées dans le monde de la musique. Mais, avant de raccrocher définitivement le guitariste du célèbre groupe mythique « Bembeya Jazz » a annoncé la sortie d’un double album au mois de janvier 2026. L’annonce a été faite ce vendredi 7 novembre 2025, à Conakry, en marge de la cérémonie du lancement officiel des activités de la célébration de sa fin de carrière musicale.

Selon Sekou Bembeya, cette initiative vise à inscrire son nom dans les annales de l’histoire en dehors du légendaire groupe Bembeya Jazz National. « Les gens vont se demander pourquoi maintenant. Mais, toute chose a son temps. Le moment est venu. Je me suis dit que j’ai tout donné au peuple de Guinée. Et quand je ne serai plus là, on dira toujours “Sékou Bembeya”. Alors, comme Dieu m’a donné la chance d’être compositeur, arrangeur et guitariste-chanteur, j’ai décidé de faire autre chose pour donner un plus, afin qu’on dise en dehors de Bembeya, il a aussi fait ça. Ce sont ces ambitions musicales que je veux présenter au public », a déclaré Sékou Diabaté Bembeya.

Le premier album, intitulé « Mangué », est un hommage rendu au feu président Ahmed Sékou Touré, ainsi qu’aux personnes chères à l’artiste. Quant au second, intitulé « Merci mon Général », le musicien exprime sa gratitude envers le général Mamadi Doumbouya, pour les bienfaits accordés à la famille du défunt président Ahmed Sékou Touré.

« Le premier album, de 12 titres, est dédié aux personnes qui ont marqué l’histoire de ce pays, celles qui sont chères à l’artiste et ceux qui l’ont aimé et accompagné. En guise de reconnaissance, il a rendu un hommage à travers ces chansons. Le second, intitulé « Merci mon Général », comporte 10 titres entièrement instrumentaux. C’est aussi un message à la nouvelle génération. il faut revenir aux sources et respecter les anciens. Ce sont des messages instructifs, éducatifs et pleins de conseils », a précisé Sékou Barron, manager de l’artiste. 

Pour Justin Morel Junior, journaliste, acteur culturel, et ancien ministre de la communication, le message de Sékou Bembeya transcende la musique. « Le message de Sékou Bembeya, c’est qu’au-delà de l’art, il y a l’homme. Au début de l’art, il y a l’homme. Si nous restons nous-mêmes, nous nous exprimons de façon plurielle dans la diversité de notre culture. Sékou Bembeya et l’orchestre Bembeya méritent à ce titre d’être célébrés. Ce sont des piliers de notre culture, des musiciens de l’éternité qu’on a appelés les musiciens du devoir. Ayons de la mémoire, soutenons-les et célébrons-les de leur vivant », a-t-il lancé. 

Quant à Sékou « le Gros » Camara, compagnon de longue date de l’artiste, il a tenu à saluer son parcours exceptionnel. « Sékou Diabaté, Dieu l’a créé pour Beyla, pour le Bembeya, pour la guitare. Aujourd’hui, il clôture sa carrière comme un véritable ambassadeur. Il a le langage des ambassadeurs, celui d’un homme sage et d’un homme de paix. Nous remercions toutes les bonnes volontés qui ont voulu s’associer à nous pour témoigner leur sympathie envers le Bembeya et envers Sékou Diabaté », a-t-il mentionné.

À signaler qu’un CD non dédicacé de l’album sera vendu à 500 000 GNF, et un CD dédicacé à 1 000 000 GNF.

Mansaré Soumah Naby Moussa

Entrepreneuriat : lancement du Concours Universitaire de l’Entrepreneuriat sous le concept “L’Avenir, c’est Nous”

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Le site d’information avenirguinee.org a procédé, ce jeudi 6 novembre 2025, au lancement officiel de son concept « L’Avenir, c’est Nous » et, dans la foulée, du Concours Universitaire de l’Entrepreneuriat de Guinée (CUEG).
Cette initiative citoyenne, portée par une équipe de journalistes, vise à fédérer, former et inspirer la jeunesse guinéenne autour de deux valeurs cardinales : l’entrepreneuriat et l’engagement civique.

Selon Mohamed Cissé, Commissaire général du projet, le Concours Universitaire de l’Entrepreneuriat de Guinée, premier grand programme issu du concept « L’Avenir, c’est Nous », est une compétition interuniversitaire. Dans un premier temps, elle opposera huit universités du pays, chacune présentant un seul candidat porteur d’un projet entrepreneurial innovant et réaliste.

Lancé sous le slogan « Entreprendre sur les bancs est possible », ce concours a pour ambition d’encourager les étudiants à concevoir et défendre des projets viables, capables de créer de la valeur, résoudre des problèmes concrets et générer des emplois durables.

🎯 Critères de participation
Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
• Être étudiant dans une université guinéenne ;
• Être âgé de 18 à 35 ans ;
• Présenter un projet innovant et réalisable ;
• Démontrer la pertinence du projet et sa capacité à répondre à un besoin réel de la société ;
• Avoir le potentiel de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie au sein de la communauté.

À travers cette compétition, les organisateurs attendent de chaque participant une capacité à innover, une vision claire du développement économique et social, un sens de responsabilité, et une motivation sincère à apprendre, entreprendre et réussir.
Au-delà de la compétition, l’objectif est de façonner une nouvelle génération de jeunes leaders, conscients que le développement de la Guinée passe avant tout par leur action.

Le Commissaire général a précisé qu’à l’issue du concours, plusieurs distinctions seront décernées, dont le Grand Prix du CUEG, attribué au meilleur projet entrepreneurial universitaire.
Ce prix offrira au lauréat un accompagnement technique et médiatique, un appui financier pour la concrétisation de son projet, ainsi qu’une mise en relation stratégique avec des structures d’incubation et de financement.

Mohamed Cissé a également lancé un appel à la responsabilité collective :

« À nos jeunes, pour qu’ils osent rêver et agir.
À nos institutions, pour qu’elles soutiennent cette énergie nouvelle.
À nos partenaires, pour qu’ils unissent leurs efforts à cette noble cause.
Car l’avenir de la Guinée ne viendra pas de l’extérieur. Il se construira ici, par nous et avec nous.
En lançant le concept “L’Avenir, c’est Nous” et le Concours Universitaire de l’Entrepreneuriat de Guinée, nous faisons le choix de croire en la jeunesse, d’investir dans son potentiel et de bâtir, pas à pas, une Guinée d’action et d’espérance. »

Le lancement du concept « L’Avenir, c’est Nous » et, par extension, du Concours Universitaire de l’Entrepreneuriat, marque un tournant majeur dans la promotion de la jeunesse et de l’innovation en Guinée.
Ce concours ne constitue pas une fin en soi, mais bien le point de départ d’une ère d’espérance et d’action, où l’engagement civique et l’esprit entrepreneurial deviennent les piliers du développement socio-économique du pays.

Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org

Syli National : deux joueurs forfaits, Julien Janvier en renfort 

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La Guinée affrontera le Togo et le Niger les 15 et 18 novembre 2025 lors de la trêve internationale. Quelques jours après la publication de la liste des joueurs convoqués pour ces deux rencontres, deux forfaits sont annoncés dans les rangs du Syli par la Fédération guinéenne de football. 

En effet, les défenseurs Antoine Conté et Sahmkoun Diaby Camara seront indisponibles pour ce regroupement. Le premier est victime d’une blessure à la cheville et le second est forfait pour des raisons familiales. 

Par ailleurs, la feguifoot informe que le sélectionneur Paulo Duarté a fait appel à Julien Janvier pour remplacer Antoine Conté  et le nom du remplaçant de Samhkoun sera communiqué plus tard.

Yagouba Diallo

Guinée : l’intersyndicale de l’éducation dépose un préavis de grève

L’intersyndicale de l’éducation composée de du SLECG, SNE et FSPE a déposé un préavis de grève ce mercredi 5 novembre 2025. Les syndicats dénonce le refus du gouvernement à ouvrir des négociations avec l’intersyndicale et le non respect de la promesse faite aux enseignants contractuels communaux non retenus et ceux de la zone spéciale de Conakry pour leur engagement.

« Prenant en compte les conventions fondamentales 87 et 98 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ratifiées par la Guinée depuis 1959. L’Intersyndicale de l’Éducation de Guinée très soucieuse de la préservation du climat de paix et de la quiétude sociale, invite le Gouvernement à ouvrir les négociations sans délai et à satisfaire les points contenus dans la plateforme revendicative du |* septembre 2025. Faute de réponse satisfaisante dans un délai de 10 jours à compter de la réception du présent avis, l’intersyndicale de l’Éducation se réserve le droit de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national. » peut on lire dans le document adressé aux autorités. 


Kalenews

Circulation : sans texte, les panneaux sont des conseils, pas d’infraction ni d’amende (Kalil Camara, Juriste)

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L’installation des panneaux de signalisation dans la circulation par les autorités ne suffit pas pour constituer des interdictions ou des obligations pour les conducteurs. En vertu du principe de la légalité, ne peut servir de base aux poursuites  qu’un texte précis. Autrement dit, il ne peut y avoir aucune punition ou amende, sans prévention textuelle.

 A l’absence de texte de prévention, les panneaux  ou d’autres indications( le giratoire, la ligne blanche) dans la circulation ne servent qu’à des conseils de bonne conduite et non des interdictions ou des obligations dont la violation est sanctionnée.

Depuis février 1999, la Cour d’appel de Grenoble a eu à se prononcer sur une question similaire. Dans son arrêt, cette cour a relaxé des prévenus en insinuant dans ses motifs que les autorités doivent, même à travers une décision, rédiger un texte précis indiquant avec précision les obligations, interdictions et les destinations à observer dans la circulation. A défaut de texte, pas de punition.

 La Cour s’est fondée sur le sacré principe  de la légalité pour rendre son arrêt.

Partant du même principe, il est important d’indiquer que les signes ou les pancartes ne suffisent pas pour reprocher des infractions aux conducteurs dans la circulation.

Exemple : Sans texte précis préalablement pris par les autorités, un agent ne peut pas verbaliser un conducteur sous prétexte qu’il n’a pas observé le feu rouge.

Il ne le peut pas non plus sous prétexte qu’il a pris un sens giratoire.

L’agent ne peut que conseiller ou sensibiliser sur le risque lié à de tels gestes.

 Parlant de la précision du texte : manque de précision par exemple, un arrêté qui prévoit qu’il est interdit de circuler dans le sens inverse dans la circulation,  s’il ne définit pas qu’est-ce qu’un sens inverse, quelles sont les routes concernées et à quel moment ( jour ou nuit).

Pas de texte, pas d’infraction.

Kalil Camara, Juriste