Malgré l’ouverture « timide » des classes en Guinée, la grogne des enseignants contractuels pèse encore sur la tête des autorités éducatives. Depuis un certain temps, ces derniers ne cessent de réclamer leurs arriérés de salaires et de primes, mais également leur intégration à la fonction publique. Un sujet que le Forum des forces sociales de Guinée (FFSG) ne perd de vue dans son combat pour l’amélioration des conditions de vie des Guinéens. A l’occasion d’une conférence de presse animée ce week-end à Conakry, le collectif n’a pas exclu de porter main forte aux enseignants contractuels.
« Si toutefois, dans la semaine qui s’annonce, les syndicats, le monde de l’enseignement et le gouvernement ne parviennent pas à s’accorder, nous n’allons pas faire l’hypocrisie de dire que le social est mis en avant, pendant qu’on s’en fout des pauvres Guinéens qui n’ont pas la possibilité d’envoyer leurs enfants au niveau des écoles privées. Nous allons mobiliser dans les préfectures, au niveau des DCE, pour dire stop à cette forme d’arnaque, qui consiste à nous parler de social, pendant qu’on s’en fout de l’éducation des Guinéens », a dénoncé le coordinateur dudit collectif Abdoul Sacko.
Cette transition veut saboter le système éducatif guineen, il ne considère même pas l’éducation guinéenne. Mais le ministre en charge de l’éducation ait le courage de dire la vérité devant le colonel pour ne pas perdre sa crédibilité. Sinon il dépose sa lettre ✉️ de démission. Félicitations aux forces sociales.