L’ancien parti au pouvoir le RPG arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce Samedi 26 octobre à son siège sis à l’aéroport dans la commune urbaine de Gbèssia. À cette occasion Honorable Mohamed Lamine Kamissoko, membre du bureau politique du parti s’est exprimé sur l’installation des nouveaux chefs de quartier par les autorités de la transition. Selon ce député de la 8ème législature, cette action du CNRD vise à avoir le monopole sur les élections qui pointent à l’horizon.
«Tout ça c’est dans la logique de tricher tout processus électoral qui sera engagé. Imaginez-vous dans les conditions normales même quand on met une délégation spéciale et on demande aux partis politiques puisque c’est les élections qui ont mis les conseillers à la commune. Et chaque parti selon les proratas qu’il a eu se retrouve représenté en grand nombre ou en petit nombre selon le nombre de voix qu’il a obtenu dans les commune et dans les CRD et autres. Donc quand on doit faire une délégation spéciale on demande aux partis, on désigne un administrateur à la tête de la délégation spéciale mais les autres membres doivent être les représentants des partis politiques. Mais cette fois-ci tous les gens sont désignés sur instruction d’après ce que nous entendons du président Mamadi Doumbouya, ce qui est très dommage. Ça c’est en prévision des préparatifs de la fraude, de la mascarade qui plane quant au processus d’organisation des élections en vue», a dit Honorable Mohamed Lamine Kamissoko avant de rajouter:
«Et les chefs de quartier sont mis parce que c’est des jeunes qui se montrent engagés pour la cause de Mamadi Doumbouya. C’est des millards qui tombent à tout moment qui fait que les jeunes qui n’ont pas de repère, ils ne connaissent pas ce qui se passe, quelle est la menace de leur Pays quand c’est un système comme ça qui est installé. Donc s’ils procèdent à l’installation des chefs de quartiers sachez tout simplement que c’est dans le but non seulement de menacer la liberté des partis politiques à l’avenir. Parce que c’est les jeunes qui sont capable de dire un jour pendant les campagnes si vous faites ça on va vous arrêter, ils vont menacer le processus électoral et imposer ce qu’il ne faut pas imposer. C’est dans cet objectif que ces réaménagements se font, c’est des réaménagements arbitraires qui sont tout sauf la loi, sauf les règles et sauf les dispositions légales», a-t-il mentionné.
Naby Moussa