Les forces Sociales de Guinée ont animé ce mercredi 28 août 2024, une conférence de presse à la maison de la presse pour parler de certaines situations socio-politiques qui affectent la Guinée à savoir le Cas Foniké Mangué et Billo Bah, les média fermés ; CRIEF et Justice politique; Harcèlement contre les acteurs sociaux ; Retour à l’Ordre Constitutionnel; Processus d’élaboration de la Constitution et Respect des engagements ;
C’est devant un parterre de journalistes que les forces Sociales de Guinée ont exprimé leur mécontentement contre le ‘’kidnapping’’ de leurs confrères activistes Foniké Mangué et Billo Bah. Dans son exposé, Abdoul Sacko membre de ladite structure estime que c’est une honte pour la nation si l’État dit qu’il ne connaît pas où se trouvent ces activistes.
« Quand un État dit que des gens sont disparus et ne sait pas où ils sont malgré les témoignages qui font état de leur enlèvement par des hommes habillés en treillis avec tous les moyens qu’il a, c’est effrayant, c’est choquant, c’est angoissant mais c’est surtout humiliant pour notre pays » indique-t-il.
Abdoul Sacko pense qu’il n’y a pas une volonté de la part des dirigeants pour retrouver ces compatriotes « Ils ont dit, qu’ils ont engagé des enquêtes, pour des gens qui ne banalisent pas la parole publique, à chaque période donnée soit de façon hebdomadaire, bi-hebdomadaire pour la clarté de la situation, le procureur général aurait fait le point par rapport à l’enquête » précise-t-il.
S’il s’agissait des disparitions comme le prétend l’État, des dispositions seraient prises indique Abdoul Sacko « l’État aurait eu la responsabilité connaissant qu’il est garant de la sécurité individuelle et collective des guinéens, il se serait rendu dans les familles de ces compatriotes pour partager la solidarité, renforcer la sécurité de ceux qui y sont déjà » martèle-t-il.
Les forces sociales de Guinée pensent que jusqu’à ce que l’État fasse la situation de ces activistes, qui les a kidnappé et où ils ont été conduits, il( ndrl l’État) reste le coupable parfait.
Lamarana