Le centre d’appui à l’autopromotion féminine de Boké peine à se remettre sur pied depuis l’incendie enregistré le 29 août 2020. Cet incendie avait dévasté une grande partie d’un des blocs de l’établissement situé au centre-ville de la commune urbaine dans le quartier Dibiya. Depuis ce drame, l’édifice n’a pas encore connu de rénovation. Les formatrices et les apprenantes des filières coiffures et couture restent à la maison.
La directrice dudit centre dit avoir tapé à toutes les portes, mais en vain.
« Depuis que le CAAPF a été incendié jusqu’à nos jours, ces filles sont dans la rue, c’est seulement la couture qui travaille, et dans les conditions vraiment désastreuses », annonce Mariam compo, directrice du centre.
« on a écrit des lettres à des sociétés minières parce-que ce sont des filles vulnérables afin qu’elles puissent relever le défi pour la réhabilitation de ces salles incendiées, mais jusqu’à présent on n’a pas eu gain de cause» explique-t-elle.
La directrice appelle les autorités à tous les niveaux à leur venir en aide afin de poursuivre l’insertion socioprofessionnelle de ces jeunes filles « ces filles qui sont là c’est l’avenir de Boké et de la Guinée. Ils n’ont qu’à nous venir en aide afin que ce lieu soit réhabilité pour que ces filles continuent à apprendre leur métier » a-t-elle sollicité.
Ce centre a été construit pour permettre aux jeunes filles d’apprendre des métiers, comme la coiffure, la couture, la teinture, la saponification et la transformation des produits locaux.
Hassatou Lamarana Bah