Le président du parti pour le progrès et le changement (PPC) était face à la presse ce Samedi. Il était question pour cet homme politique de s’exprimer sur la situation sociopolitique du pays.
Au cours de son intervention, Aboubacar Biro Soumah a tout d’abord déploré le courrier réponse adressé par le président de la transition à la CEDEAO suite à la nomination d’un envoyé spécial par ladite institution devant conduire le dialogue politique en Guinée.
« C’est déplorable, la lettre adressée à la CEDEAO parce que nous sommes une République qui appartient à une institution appelée la CEDEAO. Nous nous inscrivons en faux quand ils disent qu’il n’y a pas de crise en Guinée. Le simple fait de ne pas être dans l’ordre constitutionnel est une crise. Pour nous l’implication de ces institutions internationales est nécessaire pour la réussite de la transition », a-t-il souligné.
Aboubacar Biro Soumah s’est aussi exprimé sur la charte de la transition, tout en mettant un accent particulier sur le quota attribué aux partis politiques devant siégé au Conseil National de la Transition.
« Nous déplorons d’abord le fait qu’il n’y ait pas eu de consensus autour de la charte. Pour nous il fallait un rapprochement entre les partis politiques et la junte pour que nous puissions donner notre avis sur la charte de la transition. Sur les 15 places attribuées aux partis politiques, c’est incompréhensible parce que ça crée énormément de problème entre les acteurs » a-t-il fustigé
Le président du PPC souhaite que les critères pour participer au CNT soient établis selon la participation des différents partis politiques aux différentes échéances électorales passées.
Hady MINTHE