L’ex patron de la garde présidentielle sous la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara, a pris la parole ce mardi matin pour livrer sa part de vérité relative au massacre du 28 septembre 2009, au tribunal correctionnel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. Le colonel Claude Pivi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nie les faits pour lesquels il est poursuivi.
A en croire l’accusé, il n’était pas au stade du 28 septembre au moment des faits : « Tout ce que moi je connais du 28 septembre, ce jour là, très tôt le matin, j’avais déjà une mission du Président de la République pour aller traquer des bandits qui détenaient des pick-ups. Donc, j’était déjà à Maneah dans la préfecture de Coyah. En venant, je suis passé par Kagbelen jusqu’à Bambeto. Et c’est à partir de Bambeto que j’ai tourné pour aller au camp. Et c’est en ce moment que j’ai appris par des jeunes qu’il y a eu massacre au stade du 28 septembre. En partant au bureau, ça se disait que les militaires sont partis au stade pour massacrer là-bas. On parlait de Tiegboro, Toumba et Marcel Guilavogui », s’est-il défendu à la barre.
Mohamed Lamine Souaré
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