spot_img
spot_img
AccueilEDUCATIONPlafonnement des frais d’inscription: les parents d’élèves s'en réjouissent

Plafonnement des frais d’inscription: les parents d’élèves s’en réjouissent

Le ministre l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), a pris ce mardi 30 septembre 2022, la décision de plafonner les frais d’inscription et de réinscriptions dans les écoles privées. Une mesure qui entre en vigueur dès l’année scolaire 2022-2023, sur toute l’étendue du territoire nationale. Les réactions ne se sont pas fait attendre chez les fondateurs d’écoles de la ville de Conakry et chez les parents d’élèves.

Dès la rentrée scolaire cette année, les frais d’inscription sont plafonnés dans l’intervalle de zéro à 150.000 francs guinéens alors que les frais de réinscription se situeront désormais entre zéro et 100.000 francs guinéens. Selon le ministre de l’Enseignement pré-universitaire, cette décision a pour but de réglementer le secteur et soulager les parents d’élèves. Le fondateur d’un complexe privé situé à Cosa, dans la commune de Ratoma, dit comprendre cette mesure surtout qu’il y a des écoles qui réclament plusieurs millions par an aux parents d’élèves : « Nous comprenons la situation des parents d’élèves. Chez nous les frais d’inscriptions sont fixés à 50 mille et la réinscription à 35 mille, parce qu’il y a des écoles qui réclament jusqu’à 18 ou 20 millions de mensualité aux pauvres parents. Je crois que c’est là où se situe le gros problème », estime-t-il.

Mariam Sow a 07 enfants inscrits dans des écoles privées, et ils ont tous échoué aux examens cette année. Vu les conditions de vie difficiles actuelles, la mère de famille demande au département d’aller plus loin, en supprimant tout simplement ces frais d’inscription et de réinscriptions : « Le ministre doit tout simplement supprimer le payement des frais d’inscriptions et de réinscriptions dans les écoles privées c’est ce qui nous arrange. Chaque année, il faut faire la réinscription à 200 mille ou 300 mille ce n’est pas bien », a-t-elle déploré.

Fatoumata Baldé, une autre mère de famille avec 04 enfants au privé, se remémore plutôt l’époque où tous les frais de scolarité étaient pris en charge par l’État. Comme son prédécesseur, elle fait une proposition : « Je suis très nostalgique de l’ancien régime. A notre temps, les frais de scolarité, les fournitures scolaires jusqu’à l’université étaient pris en charge par l’État. Ils n’ont qu’à supprimer les frais de réinscriptions, les inscriptions pour les nouveaux élèves on peut comprendre », propose-t-elle.

Selon la plupart des parents d’élèves rencontrés, leurs préoccupations se trouvent ailleurs. Ils pensent que le ministre Guillaume Hawing doit faire du contrôle dans les écoles privées sa priorité, pour s’enquérir du niveau pédagogique des enseignants.

Hassatou Lamarana Bah

RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments