Une tempête violente est survenue mardi dans le district de Kpagallaye, relevant de la sous préfecture de Soulouta, préfecture de N’Zérékoré. C’est le village où est originaire premier ministre actuel Bernard Gomou.
Ce vent violent a causé d’énormes dégâts matériels. 330 habitations ont été décoiffées. Des sinistrés vivent à la belle étoile.
L’école primaire de la localité et la cité des enseignants n’ont pas été épargnées. Michel Haba est le directeur de l’école primaire de Kpagallaye1.
« C’est un vent violent qui a fait des dégâts importants ici. Les toîts ont été emportés et les logements des enseignants ont été endommagés. Un élève a été également blessé par le vent parce que le vent a commencé quand nous étions en classe. C’est dans cette panique que tout le monde se cherchait et c’est comme ça qu’il a été blessé. Sa cuisse a été cassée. Nous avions aujourd’hui 9 groupes pédagogique contre 6 classes. On faisait les cours à mi-temps. Et avec cette situation ça sera difficile de continuer sur la même lancée. Une équipe venait le matin et les autres le soir. Et voilà qu’il nous reste plus qu’un bâtiment de 3 salles pour un effectif de 446 élèves. Ce n’est pas facile pour les élèves de suivre les cours», a fait savoir le directeur de l’école.
Le directeur national de l’agence nationale de la gestion des urgences et catastrophes humanitaires, Lanceï Condé en compagnie des autorités locales, est allé sur les lieux pour s’enquérir des réalités.
« La première activité pour moi en tant qu’agence Nationale d’urgence et catastrophes humanitaires, c’est de faire d’abord ce qu’on appelle l’état des lieux, c’est à dire l’évaluation rapide. Et avec Monsieur le préfet et les collègues de la protection civile et les autorités au niveau de la sous préfecture et la gendarmerie également, on a visité le district, les ménages affectés et les cas de blessés on a fait l’état des lieux. Et il ressort pour la troisième partie parce que c’est la troisième fois que ces vents violents interviennent, donc ça c’était hier, il ya eu 330 maisons qui ont été impactées. Imagine que ça c’est le troisième cas c’est à dire hier. Donc je pense que c’est un cas sérieux qu’il faut au moins prendre en compte et voir aussi l’état de la communauté. Et ensuite, l’État va faire ce qu’il ya à faire», explique Lanceï Condé.
« Au delà de ça on fait la priorisation pour voir les infrastructures. Par exemple quand on prend l’école ça peut faire au moins 446 élèves. Si on n’intervient pas, ces enfants ne pourront pas suivre les cours. Je pense que ça doit être la première priorité. Les autres en fonction de l’évaluation, nous allons intervenir dans les 72 heures qui suivent et voir ce que l’État peut apporter pour soulager les sinistrés. Il ne s’agit pas de dire que l’État va prendre cas par cas», dit Le directeur national de l’agence nationale de la gestion des urgences et catastrophes humanitaires.
Il faut noter qu’en espace de deux semaines, le district de Kpagallaye a été frappée trois fois par le vent violent.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.
