Odilon Théa un journaliste ancien travailleur à la Voix de la révolution puis à la radiodiffusion télévision guinéenne (RTG) pendant plusieurs années, est aujourd’hui épuisé par la maladie à son domicile. Une pathologie dont on ignore encore le nom. Assis dans son fauteuil roulant depuis près d’un an cette, référence des hommes de médias en Guinée est dans un état critique les médecins. Cet ancien soldat du micro sollicite auprès des autorités du pays et des personnes de bonne volonté de l’aide pour qu’il puisse avoir des soins adéquats.
Interrogé mardi, 29 octobre 2024 par le correspondant régional de votre quotidien électronique kalenews.org, il a fait part de son calvaire.
« Après le lycée, j’ai été retenu dans une école de journalisme à Conakry, après 9 mois de formation, on m’a envoyé en Suisse pour d’autres formations. Après ma formation, je suis rentré en Guinée c’est ainsi que j’ai commencé à travailler à la Voix de la révolution en 1964 et 1965. Aprés, on m’a envoyé encore en Chine. Une fois la-bas, on m’a sollicité à la rédaction politique du journal parlé. On était trois présentataires à la rédaction politique. J’ai fini par aimer le métier, donc je me suis enfoncé dans le journalisme. En 1970, on me nomme à Moscou comme correspondant de la Voix de la révolution où j’ai fait trois ans d’activités. J’ai été rédacteur en chef, directeur des programmes, après on m’a capté pour une formation à Kamsar pour la première radio communautaire de la Guinée, la radio CBG où je suis resté pendant 9 ans, c’était à Kamsar que j’ai pris ma retraite après 33 ans de service dans l’administration Guinéenne c’était en 1996. Quand j’étais à la retraite, on m’avait appelé encore à Dubréka comme formateur au centre de formation de Dubréka comme contractuel avec 450 000 GNF comme salaire. Quelques années plutard, on m’a fait appel comme consultant et formateur à la radio parlementaire, c’est là où je suis resté avant de quitter en mars 2023. J’ai fait 60 ans de carrière comme journaliste. Je porte toujours mon petit t-shirt de la célébration de l’an 32 de la création de la RTG. Je suis fier d’être journaliste et je ne regrette pas ce que j’ai fais », a-t-il fait savoir.
Parlant de sa maladie, l’ancien journaliste de la RTG a été clair « Je peux dire que c’est la maladie de la vieillesse, je suis tombé malade. Mais je ne suis pas angoissé, je ne suis pas stressé parce que je suis malade non. Cette maladie a débuté petit à petit et elle m’a terrassé. Nous sommes en train de faire le traitement, mais ça n’a pas encore réussi. J’ai toujours l’espoir qu’un jour je me retrouverai bien portant par la grâce de Dieu. Pour le moment, je ne sais pas ce que l’État a fait pour moi. Lamine Guirassy voulait m’envoyer en Turquie pour me faire soigner, mais ça coïncidé avec la fermeture de ses médias. C’est la seule tentative que je connais pour mon traitement. Pour le moment, des médecins n’ont rien trouvé comme diagnostic réel dans mon corps, qu’ils ont trouvé seulement des petites maladies, on a beaucoup dépensé, mais jusqu’à présent rien ne va. Je sollicite l’aide de l’État et des personnes de bonne volonté pour qu’un diagnostic complet soit fait parce que personne ne m’a encore dit que tu as telle ou telle maladie, donc je suis à N’zérékoré au quartier Kpama 2, commune urbaine de N’Zérékoré », sollicite le doyen Odilon Théa.
De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, Kalenews.org