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Lutte contre les VBG : Des défenseurs des droits de la femme en formation à Conakry

Une trentaine d’acteurs de protection des droits des femmes ont entamé jeudi 25 novembre, un atelier de formation de trois jours. Thèmes: « Droits humains, Genre et inclusion, prévention et gestion des violences faites aux femmes ».

Initié par l’ONG « IGEDEL » ( Initiative pour le Genre et le Développement local) et sous financement de « Urgent Action Fund-Africa », ce projet de renforcement de la lutte contre les VBG en période de COVID-19, a connu la participation des représentants des cinq (5) communes de Conakry, des organisations de la société civile, des organisations féminines et des représentants de l’OPROGEM.

Selon Fanta Hélène Tounkara, chargée de communication de l’ONG « IGEDEL » ce projet  est le fruit d’une vision panoramique des réalités que vivent les sociétés en cette période de pandémie.

« Nous avons fait une vision panoramique sur les réalités dans nos sociétés surtout en période de crise sanitaire qui est le COVID-19. Nous avons remarqué qu’il y’a beaucoup de violences, surtout de viols à l’encontre des femmes. Tout dernièrement il y’a M’mah Sylla qui avait été violée par les médecins, elle est décédée en Tunis », a-t-elle fait savoir.

L’objectif de cette rencontre « c’est de réduire toutes les Violences Basées sur le Genre féminin, parce qu’au sein de la formation nous avons les représentants de la gendarmerie, les représentants des cinq (5) communes de Conakry, des organisations de la société civile surtout les organisations féminines en république de Guinée, les représentants de l’OPROGEM… » a précisé Fanta Hélène Tounkara.

Durant trois jours,  plusieurs thématiques seront abordés, « notamment les droits humains, droit et inclusion, la prévention et la gestion des cas de VBG en Guinée. La formation est basée sur l’andragogie qui fait appel à la part de participation de chaque acteur à travers ses expériences. Et durant trois (3) jours nous allons également débattre. Ce sont des échanges parce que ces participants ont déjà une connaissance plus ou moins large sur le sujet parce que c’est leur activité quotidienne », a indiqué Camara Adama Chérif, consultant formateur sur les questions du genre.

Du côté des participants, c’est tout un engament. C’est le cas chez Aminata Tounkara. « ce qui m’a de plus motivée à participer à cette formation, c’est le thème pertinent, c’est-à-dire les Violences Basées sur le Genre. Aujourd’hui nous-mêmes, on subit des violences en longueur de journée sans savoir la cause. Qu’est-ce qu’on doit faire pour être à l’abri de ces violences ? Mon apport en tant qu’activiste de la société civile ça serait de participer, d’accompagner les organisations même si nous faisons la lutte dans ce sens. Ma partition sera d’accompagner, de lutter, de participer afin d’anéantir, ou bien enlever, supprimer ces genres de violence dans la société », a-t-elle promis.

Après cette formation, une série de plaidoyer est annoncée dans les cinq (5) communes de la Capitale.

Mansaré Naby Moussa 628-030-370

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