Afin de renforcer leur capacité, les mandants locaux de la fédération syndicale professionnelle de l’éducation de la région de Kankan se donnent rendez-vous du 23 au 25 Décembre à Kankan sous la houlette de la fédération nationale. Au cours de ces trois jours de formation les élus locaux de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kouroussa et de Kérouané seront outillés en techniques de revendications et de négociations syndicalistes. Le thème choisi est :« Dialogue social inclusif et constructif ».
Pour Alpha Gassim Barry, secrétaire général adjoint de la FSPE (fédération syndicale professionnelle de l’éducation), un syndicaliste mal formé est un danger pour la société.
« La meilleure façon de consolider le mouvement syndical, les acquis de la FSPE c’est de former nos mandants à la base qui, doivent savoir qu’est-ce que c’est que le Syndicat. Parce qu’en général il y’a des zones d’ombre, parfois le syndicaliste peut déraper. On peut pas l’en vouloir parce qu’il a la méconnaissance du syndicat mais, s’il est imprégné du contenu du syndicat. Comment consolider le partenariat entre le syndicat et le patronat parce qu’il faut comprendre que nous négocions avec le gouvernement qui constitue le patron qui n’est pas notre ennemi. Donc c’est les techniques de négociation, le lobbying et le plaidoyer. Le syndicaliste doit avoir tout dans sa gibecière. L’enseignant doit savoir aussi que la cotisation et la carte syndicale se paient. C’est à travers ces cotisations qu’une structure peut fonctionner. Il doit savoir aussi quel est son rôle régalien pour défendre les travailleurs en général et de l’éducation en particulier», dit-il au micro de Kalenews.
Selon Ibrahima Djénè Kaba, secrétaire général de la fédération syndicale professionnelle de l’éducation de Kankan, participant de ladite session de formation, il est impératif que le syndicaliste connaisse son droit et devoir afin d’éviter les dérapages :« La formation syndicale permet de faire éviter beaucoup de dérapages au niveau des revendications des enseignants. Parceque lorsqu’on est bien formés, on est bien outillés pour réclamer son droit et de faire son devoir. Cette formation va nous permettre de faire la différence entre nos droits et devoirs. À la fin de cette formation, nous allons faire en sorte que les acquis soient passés à tous les enseignants de la préfecture pour que chaque enseignant sache ce qu’il doit faire et ce qu’il doit être pour que lors des mouvements de grève qu’il sache la formule pour revendiquer son droit», a-t-il dit à notre micro.
Lamine Toutè Kaba
Correspondant kalenews dans la région
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