En plus de militer pour les droits des couches vulnérables, poser des actions salvatrices en faveur des morts est l’une des priorités de l’Association pour la protection sociale et psychologique des femmes et des enfants de Guinée (APROSOF). Pour ce faire, l’organisation a lancé une campagne d’assainissement d’une semaine visant à rendre propre le grand cimetière de Cameroun. Aux dires du président de ladite ONG, c’est une action qui va s’inscrire dans le temps.
Aboubacar Abdoul Camara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, revient sur le bien fondé de leur action : « Cette initiative s’inscrit dans la dynamique d’une action à l’endroit de nos illustres disparus, à travers la mobilisation des membres de notre association et des bénévoles qui se sont joints à nous afin d’assainir cet endroit qui est un passage obligé de tout un chacun », a-t-il savoir.
Cette action d’assainissement salvatrice, l’ONG APROSOF compte bien la pérenniser mais aussi l’élargir sur les cimetières des autres communes : « Nous comptons élargir cette initiative vers les autres cimetières de Conakry, à l’avenir pourquoi pas ceux de l’intérieur du pays. C’est une initiative qui est définie dans notre plan d’action annuel et nous sommes à notre 4ème édition cette année », rappelle-t-il.
Avec les moyens du bord, le président de l’APROSOF invite l’État et les personnes de bonnes volontés à accompagner l’organisation dans la mise de ses actions magnanimes en faveur des couches vulnérables : « Nous tendons la main aux autorités à tous les niveaux de nous épauler financièrement et matériellement pour la mise en œuvre de ce projet. Nous lançons également un appel aux décideurs politiques de nous accompagner pour la mise en œuvre de nos différents projets envers les personnes vulnérables, qui sont au centre des préoccupations de notre jeune association à savoir : les enfants, les femmes, les jeunes et les personnes du 3ème âge », a-t-il lancé.
L’Association pour la protection sociale et psychologique des femmes et des enfants de Guinée, a été créée en 2010 et agréée en 2011 par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Cependant, l’ONG fait face à d’énormes difficultés dans la mise en œuvre de son plan d’action notamment l’absence de financement adéquat, des fausses promesses à tous les niveaux, l’absence de formations des membres de ladite organisation et le manque d’équipements pour le bon fonctionnement de l’ONG.
Mohamed Lamine Souaré
