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Fête d’indépendance à N’Zérékoré : La police routière dresse le bilan des accidents

Les citoyens guinéens ont célébré  ce mercredi 02 octobre la fête de l’indépendance sur toute l’étendue du territoire national. Après cette fête, le commissariat de la police routière de N’Zérékoré a enregistré trois cas d’accidents dont un cas grave avec une fracture. Interrogé ce jeudi par le correspondant régional de Kalenews.org, le commissaire adjoint Michel Roger Kandel Bangoura a livré quelques détails.

« Malgré toutes les sensibilisations qu’on a eu à faire pendant les préparatifs de cette fête, on a enregistré trois cas d’accidents dont un cas grave. Le cas grave s’est produit aux environs de 20h 30 c’était au gouvernorat où un motard a percuté un piéton et il lui a porté des  fractures au niveau des membres inférieurs. D’autres cas, c’était la journée un motard dans un état ivresse, pendant qu’il échangeait la direction il a perdu le contrôle et il est venu se trouver au dessus du caniveau ça c’est devant notre bureau ici. C’est sa moto qui lui a servi de support si non on allait le ramasser dans le caniveau. Le troisième cas ça c’est au niveau du cimetière catholique au quartier Boma. La-bas deux voitures sont rentrées en colision. En somme, ce sont ces trois cas déclarés à notre niveau. Ces accidents se sont produits sur la nationale numéro 1 ».

L’officier de la police routière de N’Zérékoré a invité d’ailleurs les conducteurs à la prudence.

« Je m’adresse aux propriétaires de motos, aux transporteurs et même aux parents de dire aux enfants en dehors  même des fêtes de rouler doucement. Le problème de taximoto aujourd’hui c’est difficile de s’en défaire parce que c’est des taximotos qui servent de taxi urbain  et inter-urbain dans ce pays aujourd’hui. Dans les zones rurales, tu peux même  voir un motard qui fait surcharge jusqu’à 5 passagers ou plus, difficile pour lui même d’avoir un équilibre qu’il faut. Avec les mauvaises pistes dès qu’il y a dérapage c’est la catastrophe. Il faut qu’ils sachent, qu’ils transportent les vies humaines. S’ils n’ont pas le soucis de leur vie, il faut qu’ils sachent, qu’ils transportent des pères et des mères de famille ou des enfants d’autrui. Ils ne sortent pas  pour mourrir sur la route, mais ils veulent arriver à destination. Il faut qu’ils comprennent que la vie humaine est sacrée car Dieu nous a créés par amour. Il ne faut pas saboter la vie humaine car Dieu seul qui donne la vie. Il ne faut que l’homme soit verteur de la mort par le transport. Le transport c’est de quitter d’un point A pour un point B, sain et sauf. Dans la grande agglomération, il y a des animaux errants et des personnes qui circulent un peu partout dans la ville il faut aller doucement, il est demandé dans les communes urbaines de délimiter la vitesse à 30 à l’heure. Aucune destination ne va se déplacer pour autre destination. Je  les invite à la prudence car c’est la mère de la sûreté », conseille Michel Roger Kandel Bangoura.

De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, Kalenews.org

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