À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes célébrée ce lundi 25 novembre, la fondation solidarité féminine a lancé les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Lancés sous le thème: « Riposter et se reconstruire après les violences», l’objectif est de véhicule des messages durant 16 jours afin de développer une masculinité positive.
« L’objectif visé c’est de sensibiliser la population, les différentes couches notamment les hommes pour adopter un comportement positif à l’égard de la femme c’est-à-dire développer la masculinité positive, apprendre aux jeunes hommes que la femme n’est pas un objet de violence. Apprendre aux jeunes filles qu’elles ne doivent pas taire sur les violences qu’elles subissent, les harcèlements dans les écoles, dans les bureaux», a dit Dr Dieng Khadija, présidente de la fondation solidarité féminine.
Pour atteindre cet objectif, elle envisage de toucher les ministères, les universités et les écoles: « Durant les 16 jours du 25 novembre au 10 décembre nous passons dans les institutions notamment les ministères, les universités et certaines écoles pour passer des messages de sensibilisation pour la lutte contre les violences basées sur le genre», a-t-elle annoncé.
Présente à cette cérémonie, la Représentante résidente de NDI en Guinée a réitéré l’engagement de son institution dans le cadre de lutte contre les violences basées sur le genre: « Je tiens à réitérer notre engagement à continuer de soutenir vos efforts à travers notre projet qui en Guinée nous allons aller travailler à côté des jeunes et des femmes leaders pour renforcer leur participation politique, promouvoir leur inclusion dans le processus institutionnel et soutenir leur capacité à travailler effectivement pour leur droit. Nous reconnaissons que les violences basées sur le genre sont un statut majeur en terme de participation des femmes dans tous les aspects de la vie publique et privée. C’est pourquoi NDI en collaboration avec ses partenaires s’engage à continuer à fournir des techniques et des stratégies pour amplifier les acteurs visant à éradiquer ces violences», a promis Randa Farhat.
Dans son discours de lancement, Elhadj Sény Facinet Sylla 2ème vice-président du CNT invite les femmes à se prendre en charge dans leur engagement: « Ce jour est un jour très symbolique parce que c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes axée sur l’élimination des violences de tout genre contre les femmes et filles. Un jour aussi symbolique que par le monde, nous passons de la rhétorique pour demander juste de vous engager. Il s’agit de se prendre en charge dans cet engagement. Je ne voudrais pas aller beaucoup plus loin sans avoir une pensée pieuse entant que religieux, entant que père, entant qu’éducateur j’ai une pensée très pieuse à l’endroit de toutes les victimes connues et inconnues. Parce que les cas que nous citons suivent ou nous entendons citer ne sont que la phase finale de l’action, il y a énormément de dépenses. Ce que nous pouvons ajouter c’est de vous engager vous les enfants dans la dynamique de vous prendre en charge vous-même. Renforcer la solidarité entre vous, connaître et de reconnaître vos droits, vous engager à les défendre et l’objectif ultime qui est de votre et qui est de notre à savoir l’élimination définitive des violences à l’égard des femmes», a-t-il lancé.
À noter que ces 16 jours d’activisme prendront fin le 10 décembre à l’occasion de la journée des droits de l’Homme.
Naby Moussa