La route reliant la sous-préfecture de Sansalé au chef-lieu de la préfecture de Boké est dans un état de dégradation très poussé. Les citoyens qui pratiquent cette route rencontrent d’énormes difficultés.
C’est une piste rurale d’une distance de 135 kilomètres et la seule voie terrestre utilisée par la population estimée à plus de 14.581 habitants pour se rendent à Boké pour des besoins de santé ou des activités commerciales.
« Détenir un malade ici c’est tout un calvaire. Nous n’avons pas un centre de santé adéquat pour prendre les malades en charge surtout des femmes enceintes » déplore Mariam Sambou citoyenne de la localité.
Les femmes enceintes en situation de complication ce sont-elles qui subissent beaucoup plus de difficultés sur cette route. Une situation qui inquiète Djenabou Camara une autre citoyenne de la localité « nous souffrons beaucoup à cause de l’état de notre route. Les femmes enceintes qui ont souvent des complications, il y a eu certaine de femmes qui ont accouché en cours de route à Boké pendant leur évacuation, il y a même eu des cas de mort. D’autres ont subi des accidents jusqu’à se faire casser les bras par manque de route » a-t-elle dénoncé.
Le maire de la commune rurale de Sansalé reconnaît que c’est une route utilisée par la Guinée-Bissau pour faire le commerce inter-frontalier avec la Guinée. Sékou Gassama plaide pour le désenclavement de cette route auprès des chefs d’États des deux pays « à mon excellence monsieur le Président de la république de la Guinée et de Bissau, de se donner la main pour réparer cette route, qu’ils aient pitié de nous».
Le maire de Sansalé envisage un projet de remblayage sur cette route afin de réduire le calvaire des usagers.
Hassatou Lamarana Bah