À l’occasion de la pose de la première pierre du siège régional de la HAC, le président de cette institution s’est adressé aux hommes de médias. Boubacar Yacine Diallo a invité les journalistes à la dénonciation, sans porter atteinte à l’ordre public.
« La HAC est une instance de régulation qui oriente les journalistes dans l’exercice de leur métier. Vous savez, il y a l’éthique et la déontologie que les journalistes doivent respecter. À Labé, nous félicitons les hommes de médias, car nous n’avons reçu aucune plainte les concernant. La maison de la HAC est un lieu où les gens peuvent venir se plaindre. Un journaliste peut se tromper, et il peut aussi le faire exprès. Cette maison est destinée à juger les journalistes, mais pas comme un tribunal. Si un journaliste dit la vérité, cela peut servir à tout le monde. S’il constate une mauvaise gestion, il doit aussi la dénoncer : c’est ça, la liberté de la presse », a fait savoir le président de la HAC.
Boubacar Yacine Diallo invite les journalistes à détenir des preuves avant de dénoncer :
« Aujourd’hui, je suis un doyen dans ce métier, mais je n’ai jamais accepté de dénoncer sans preuves. Quelle que soit la nature de l’information, si je n’ai pas de preuves, je m’abstiens : c’est ainsi qu’un journaliste doit faire. Je conseillerais aux journalistes de ne pas avoir peur. Un journaliste ne doit pas avoir peur de dire la vérité, mais, en revanche, il doit s’abstenir de mentir. Tant que tu dis la vérité avec des preuves, tu ne dois pas avoir peur. Si un journaliste détient une information avec des preuves, mais que cette information peut créer des problèmes, il doit la garder pour l’intérêt public. Un journaliste ne peut pas manger l’argent de quelqu’un et se retourner pour l’insulter : cela ne peut pas marcher. Le journaliste doit garder sa dignité », a conseillé Boubacar Yacine Diallo, président de la Haute Autorité de la Communication.
Boubacar Garki Diallo, correspondant régional de Kalenews.org à Labé
