Le Conseil national de la transition a entamé ce lundi l’examen du volet recette du projet de loi de finances initiale 2023 à travers des séries de travaux techniques des différentes commissions de cette institution avec les cadres des différents départements ministériels et des régies financières du pays. Les membres de la commission du plan, des affaires financières et du contrôle budgétaire ont reçu les cadres des directions générales des différentes régies financières à savoir : l’impôt, la douane et le trésor. L’objectif de cette rencontre était de parler des prévisions des recettes et voir quels sont les objectifs en terme de précision des recettes fiscales et non fiscales et les mesures à prendre. Honorable Amidou Camara, président de ladite commission est revenu sur l’objectif de ces régies : « tout à l’heure nous parlions sur la sincérité budgétaire. La direction générale des Impôts a un objectif supplémentaire de: 1166 milliards, la direction générale des douanes: 324 milliards et la celle du trésor: 84 milliards. Donc je pense qu’avec les nouvelles mesures et la nouvelle volonté du président de la transition sur les EPA, la collecte des dividendes, l’espoir est vraiment permis, a-t-il précisé.
Sur un budget moyen de l’ordre de 490 milliards de francs guinéens, les membres de la commission des affaires étrangères, des Guinéens de l’étranger et de l’intégration africaine ont aussi reçu dans le même sillage, une délégation des cadres du ministère des affaires étrangères partenaire clé de cette commission. A la tête de cette délégation, le secrétaire général dudit ministère accompagné du chef de cabinet, de la Daaf ainsi que les directeurs des différents services de ce ministère. L’objectif de cette autre autre rencontre était non seulement d’éclairer la lanterne des membres de la commission sur le travail produit par ledit ministère sur la politique générale des affaires étrangères mais aussi sur la situation des ambassades, sur la diplomatie économique et culturelle, ainsi que les questions des passeports.
Selon Ibrahim Sorel Keita président de cette commission, il est important que les dépenses et recettes de cette LFI 2023 du ministère des affaires étrangères soit scruter de manière rigoureuse de son service. « Toutes les questions que nous nous recevons au quotidien, parce que nous sommes considérés comme une espèce de bureau des pleurs de nos compatriotes qui vivent à l’étranger, qui lorsqu’ils viennent à Conakry, viennent nous rencontrer et sont souvent soumis à des difficultés assez importants dans les pays dans lesquels ils se retrouvent. Et par ailleurs dans le cadre du projet de loi de finances initiale, il est très important que les dépenses et recettes de ce ministère soit scruté de manière rigoureuse par nos services parce que c’est le rôle du parlement de le faire et nous l’assumons plainement», a-t-il fait savoir.

Dans ce même exercice d’analyse et d’examen du projet de LFI 2023, la commission des affaires économiques et développement durable a quant à elle reçu les cadres du ministère de l’environnement et du développement durable à sa tête Mme la ministre Safiatou Baldé qui a d’ailleurs sollicité auprès des honorables conseillers de cette commission, d’apprécier tout que son département demande en matière d’assistance financière pour mettre en œuvre la politique de son département dans le cadre de la protection de l’environnement: « Nous avons fait une étude et tout ce que nous avons mis dans cette étude, nous souhaitons que cette commission apprécie, tout ce que nous avons demandé comme proposition en matière d’assistance financière pour qu’on puisse mettre en œuvre la politique du département en matière de protection de l’environnement», a-t-elle sollicité.

Pour le président de la commission des affaires économiques et développement durable, la protection de l’environnement, de la biodiversité constituent un défi pour cette transition.
« Nous avons écouté le département par rapport au plaidoyer, aux préoccupations qui concernent ce secteur, vous savez aujourd’hui, l’environnement est un secteur stratégique et compte tenu de la vision stratégique sur le changement climatique avec des énergies renouvelables, il est important d’orienter stratégiquement nos revenus pour faire des secteurs porteurs et surtout insister sur la protection de l’environnement qui constitue aujourd’hui un défi majeur pour les générations futures mais aussi il est important dans ce sens, de travailler pour que le peu de ressources qu’on a puisse être orientées vers des secteurs porteurs et qui puissent impacter la vie des citoyens à la base», a réitéré Dr Alpha Abdoulaye Diallo.

A rappeler que ces travaux techniques entre les hauts cadres des différents départements et les membres des différentes commissions du CNT sur le projet de loi de finance initiale 2023 se poursuivront dans les jours à venir.
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