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Appel à manifester du FNDC ce jeudi 20 octobre 2022: De nombreuses arrestations dont Amadou Diallo ( membre du parti UFDG) et son fils Mamadou Sarafou Diallo..

Le bilan de la journée de manifestations appelée par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) jeudi dernier, 20 octobre 2022, pour exiger du CNRD un retour rapide à l’ordre constitutionnel, n’a pas fini de faire son décompte.
En plus de cinq (5) morts, de nombreux militants pro-démocratie ont été arrêtés lors des manifestations de contestation sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa.

C’est le cas de Amadou Diallo et de son fils Mamadou Sarafou Diallo, interpellés lors des échauffourées qui ont opposé les services de sécurité aux manifestants répondant à l’appel du FNDC ce jeudi 20 octobre précisément à Bambéto-Magasin.

Un jeune du quartier qui a échappé de justesse à ces vagues d’arrestations, témoigne : « Les policiers sont arrivés dans le sens inverse, ils ont trouvé Amadou Diallo et son fils Mamadou Sarafou Diallo, entourés des jeunes du quartier qui manifestaient pacifiquement. Aussitôt, ils ont tiré des gaz lacrymogènes, c’est ainsi qu’Amadou Diallo s’est évanoui. Son fils Mamadou Sarafou voulait prendre son père quand les deux ont été arrêtés, frappés, menottés et embarqués dans un pick de la police pour une destination inconnue ».

D’après nos enquêtes auprès des citoyens du quartier, Mamadou Sarafou Diallo est un pilier de la famille Diallo à Bambéto-Magasin où il réside depuis des années. Supportant la quasi-totalité des charges de sa famille( y compris sa sœur Habibatou Sadjo Diallo, étudiante au Canada), cette dernière se trouve désemparée depuis son incarcération à la maison centrale pour avoir participé à une manifestation du FNDC.

Le parquet du tribunal de première instance de Dixinn qui le poursuit avec d’autres personnes les accuse d’attroupement illégal, de trouble à l’ordre public.

A rappeler que les événements du 20 octobre et le lendemain ont fait au moins cinq morts à Conakry, de nombreux blessés et plusieurs arrestations dont certains croupissent encore en prison en attendant leur jugement. Le gouvernement a demandé l’ouverture d’enquêtes pour situer les responsabilités, des enquêtes qui n’avancent pas à la satisfaction des familles des personnes arrêtées.

MOUSSA FOFANA POUR KALENEWS

MOUSSA FOFANA

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