Depuis la publication d’un article de presse par le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Jeune Afrique, des réactions ne cessent de tomber en Guinée. La dernière en date est celle de Taliby Dabo, membre de l’ancien parti au pouvoir et proche du président déchu Alpha Condé. Interrogé ce jeudi 1er septembre, il a fait un certain nombre de révélations.
Il y a bientôt un an, Alpha Condé a vu son mandat écourté par un coup d’État mené par une unité d’élite de l’armée guinéenne. Il s’agit des Forces spéciales guinéennes pilotées par le colonel Mamadi Doumbouya, le tombeur d’Alpha Condé. Selon Taliby Dabo, le président déchu n’avait pas de contacts réguliers avec celui qui l’a renversé : « L’unité n’était pas gérée par lui. C’est le ministre de la Défense, le chef d’État major des Armées qui étaient en connexion avec le colonel Mamadi Doumbouya. C’est lui-même (Alpha Condé, ndlr) qui me l’a dit quand il est revenu à Conakry, pendant nos échanges de deux heures. Il m’a fait comprendre qu’il n’y a pas eu de contacts réguliers entre lui et Doumbouya, qui était géré par les Namory (chef d’État major, ndlr) et Dr Diané (ministre de la Défense, ndlr) », a-t-il fait savoir sur FIM FM.
En effet, François Soudan de Jeune Afrique a indiqué dans son article que le président déchu aurait émis le regret de n’avoir pas su que Doumbouya était un ancien légionnaire français.
Mohamed Lamine Souaré
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