Monsieur le Président, vous nourrissez la honte ! Oui !
In fine, je fais le choix de m’en amuser. Le texte qui suit n’a qu’une seule prétention : amuser la galerie de façon plus légère que vous le faites avec sérieux, pédantisme et avec une trop haute idée de ce que vous valez comme intellectuel. N’y voyez donc rien de personnel. C’est le personnage que vous campez dans vos vaticinations et ratiocinations qui m’amuse. Je prends donc la partie d’en rire et de faire rire à vos dépens. C’est ce personnage que je voussoierai ci-dessous.
Sidéré, estomaqué, attristé, carasbitouillé, et effaré par votre attitude je le suis !
Monsieur le président, « Maquis sale », voulez-vous vendre aussi votre âme au pouvoir comme de nombreux menu-fretins « chefs de-tas » africains l’ont fait ?
Monsieur le président, ma pauvre grand-mère me disait ceci : « Le pouvoir a beaucoup d’amis mais l’échec est orphelin ». Retenez cela pour maintenant et après.
Monsieur le Président,
La République du Sénégal traverse un moment très chaotique et incertain pour sa stabilité, sa quiétude sociale et pour son développement. Votre arrivée au pouvoir avait suscité beaucoup d’espoir tant en Afrique qu’au Sénégal, surtout dans les domaines de la justice, de l’équité, de la liberté et du respect des lois. Vous aviez fait des promesses connues de tous, mais peu réalisées. Nous pensions avoir eu un Homme d’État, mais hélas, Dieu nous a sanctionné en nous envoyant un homme politique sans vision, sans amour, sans pitié, insensible, sans foi ni loi. Vous êtes juste animé par un esprit de haine, de vengeance, de division, d’enrichissement illicite, de corruption, de médiocrité, de violence et de volonté absurde de s’éterniser au pouvoir.
Monsieur le Président,
Le Peuple sénégalais vous a confié les destinées de plus de seize millions d’âmes qui aspirent au bien être, au vivre ensemble et à la paix sociale, malgré leurs divergences avec pour devise : « Un Peuple – un but – une foi », que vous avez finalement transformé à votre guise politique pour vos fins égoïstes en : Traumatisme et misère – Injustice et Impunité – Stress et Division sociale.
Monsieur le président,
Encore une fois, respectez et faites respecter les lois de votre pays.
Monsieur le président, ne léguez pas un héritage d’enfer, au peuple sénégalais, il mérite mieux.
Que ressentez vous de voir assassiner les enfants d’autrui pour lesquels vous avez un contrat social et la lourde responsabilité de protéger, d’éduquer, d’enseigner, de soigner et de faciliter l’emploi ?
Monsieur le président,
Etes-vous une seule fois imaginé d’être à la place des familles des victimes ? Exemple pertinent, que quelqu’un tire à bout portant sur votre fils Ibrahima Sall, et qu’il soit mort par balle, une balle qui a été achetée par le pauvre contribuable pour sa protection. Comment allez vous vous sentir monsieur le Président ?
Souhaiteriez vous vivre l’expérience avec votre fils, un membre du gouvernement ou un de vos proches ? Je crois que non. Alors, Monsieur le président, réfléchissez très bien à mes mots.
Prenez le en bien Monsieur « Maquis Sale » car c’est pour votre meilleure fin que je dis tout cela. C’est parce que je rêve de vous voir entant qu’ancien président vivant en quiétude avec ses enfants et ses petits enfants, que j’ai eu l’audace de m’exprimer avec tous les risques d’être mal compris certainement par une certaine opinion.
Le peuple Sénégalais de par sa maturité a pris son destin en main depuis longtemps déjà et vous le savez mieux que moi.
Monsieur le Président,
Sachez surtout qu’une troisième mandature est moralement impossible au vue de tout ce qui se passe actuellement dans un Sénégal déstabilisé.
Voulez-vous aussi sortir par la petite porte de l’histoire comme de nombreux autres « chef de-tas » je pense que non ! Alors il est encore grand temps de cesser et de terminer paisiblement vos dernières heures au pouvoir du sénégal.
Monsieur le Président,
Trois limites « structurelles » apparaissent dans vos années au pouvoir : 1. Une incohérence intellectuelle et politique sur fond d’amnésie et de cécité à laquelle vous et votre gouvernement soumettez le grand peuple sénégalais. 2. La comparaison facile en mieux sans recul historique entre vous et vos prédécesseurs. 3. Et enfin l’occultation du cœur même de la manière de diriger de certains africains qui est liée à l’exacerbation infernale dans sa course à l’appropriation des richesses.
En guise d’épilogue, monsieur « Maquis Sale » je ne serai pas trop long avec vous mais un dernier conseil, pour vous, en lisant cet article fermez votre oreille droite pour que ce qui rentrera dans votre oreille gauche puisse toucher votre gland pinéale afin de l’exciter un tant soit peu. C’est pour vous aider. N’y voyez donc rien d’autre.
Bonne lecture Monsieur le Président et à la prochaine !
Aboubakr Guilavogui (leader du mouvement de la palingénésie de l’ancien gouvernement panafricain en exil la FEANF).
