Il me semble, décidément je reste convaincu de ne pas être seul de mon opinion que la gestion administrative du pays sous le magistère de ce régime transitoire est entrain de dresser un lendemain incertain à la guinée.
Il me semble, décidément convaincu que la gestion actuelle du pays veut le replonger dans l’éternel recommencement.
Il me semble, et j’imagine avec nombreux d’autres Guinéens que le régime politique qui viendra après la transition se donnera le pouvoir de juger le colonel mamady doumbouya sur le crime de sang commis pendant l’operation du coup d’Etat du 5 septembre 2021.
Il jugera également les hommes forts du moment fort du régime transitoire du colonel.
De jugement en jugement, l’avenir du pays sera hypothéqué.
Je suis convaincu comme nombreux observateurs que le mois de septembre d’une fatidique année encore méconnue verra le colonel doumbouya à la barre pour être jugé à travers le crime commis pendant l’operation du 5 septembre.
Les Guinéens sauront dire ainsi, le procès du 5 septembre 2021, quelques années après. C’est dommage. Du fauteuil présidentiel sur le banc des accusés, quelle aventure ? C’est triste.
Le sort réservé à Dadis est pitoyable dans ce procès, personne ne pourra l’amputer le statut d’ancien président, cela suppose qu’on le traite avec un peu de sentiment et de reconnaissance à la patrie mère.
Au lieu de le réserver une place à la maison centrale, il serait mieux, judicieux d’ailleurs de le placer en résidence surveillée.
L’Etat a les moyens de le faire.
À ce jour, nous avons 3 anciennes personnalités clouées dans les geôles de la maison centrale et cela n’inquiète personne pour l’avenir de ce pays.
À cela s’ajoute l’exil du leader de L’UFDG et de L’UFR .
La finalité de la justice c’est la stabilité, mais pas l’inverse.
MOUSSA DADIS CAMARA, ancien président.;
KASSORY FOFANA, ancien premier ministre et
AMADOU DAMARO CAMARA ancien président de l’assemblée nationale.
Il faut enseigner aux Guinéens, la culture de la tolérance, du pardon.
Mais j’avoue qu’il ne reste pas assez de valeurs morales pour lesquelles l’on peut se vanter appartenir à la nation Guinéenne.
Ils ont administré la culture de l’humiliation, du mépris de l’acharnement, de la honte à tous ceux qui ont eut à exercer une portion de pouvoir dans un passé récent sinon que lointain.
Qu’ils sachent (le colonel et son équipe), rendra compte de sa gestion politique et administrative de l’après pouvoir notamment les crimes de sang et économiques qui seront édifiés
L’histoire contemporaine de la guinée se résumera de procès en procès.
Ibrahima Sory Bolokada N’Koma
