« Tout est possible à celui qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais » Xavier Dolan.
Il est évident que dans la vie quand le destin tranche, les hommes courageux et tenaces y croient, contrairement à ce que disent les âmes faibles sur la question du destin des autres, jalousement il y’a toujours une demi-cohorte de don quichotte, qui s’en trouve toujours, dont leur seul talent est de tremper leur plume barbouillée de mélasse dans le fiel de l’aigreur et de la jalousie inutile. Cette demi-cohorte composée d’énergumènes sans passé ni avenir, qui en réalité n’ont aucune référence encore moins un parcours un tant soit peu, s’agitent de tous temps au moindre pas émis par les hommes qui marquent la société et apparaissent aux yeux des autres comme des hommes qui ont implacablement un grand rendez-vous avec l’avenir.
Les hommes qui vivent dans la dynamique d’être grands sont très souvent confrontés à d’énormes écueils si durs, qui peuvent être l’essence d’un découragement systématique et éternel par contre certains parmi ces hommes, y croient fermement dans le temps et vivent dans une assimilation ferme des périodes si difficiles, aléatoires et mouvementées.
Ce sont les prémices d’une vie qui regroupe en elle, des hommes super agressifs qui cherchent systématiquement à prendre l’ascendance sur les autres. Il y a également les hommes soumis qui évitent soigneusement la confrontation et la prise de décision. Il est probablement préférable d’éviter ces deux catégories d’archétypes. Il existe également une catégorie d’hommes capables d’afficher force de caractère et sympathie. C’est la catégorie d’hommes affables mais déterminés. Du genre à ne pas déclencher de combat mais à ne pas hésiter à les terminer. Ces genres d’hommes sont bien plus agréables puisqu’ils sont assez avisés pour choisir correctement entre force et compassion.
Au demeurant, il est bon de s’assumer dans l’ordre du choix pour déterminer la clarté d’un destin jalonné de peines et de douleurs gravissimes, pour ainsi donner un coup sûr à un destin réussi et apprécié de tous dans l’optique futuriste.
Karl Otto disait que : « le hasard n’existe pas », cette paraphrase s’impose comme un principe d’esprit aux hommes qui sont sensible à la conviction et à l’engagement dans un monde ou plus personne n’y pense, dans l’empressement et l’ardeur de se distinguer des autres et d’aller plus loin et plus vite que tout le monde.
Partant de ce point d’évidence, les hommes qui sont appelés à réussir sont ceux qui refusent de désespérer face à n’importe quelle situation de vie, parce que désespérer, c’est refuser la vie. Il faut garder la foi dans toutes les circonstances et affronter les épreuves de la vie comme un soldat sur un terrain de bataille loin que déjà gagné.
Cette mutation silencieuse et discriminante exclut, d’emblée, beaucoup de ceux qui rêvent d’un grand destin en transgressant toutes les valeurs admises et reconnues par tous et partout, en voulant chaque fois, et seuls, remettre en cause l’ordre établi et des légitimités acquises dans la loyauté aux objectifs et la fidélité aux convictions. Certes, aucune réussite humaine n’est parfaite, aucun homme ne peut prétendre à l’innocence absolue, mais, il y a des hommes qui, malgré les autres, marquent leur temps, fascinent leurs contemporains, et survivent ainsi à toutes les épreuves dont ils n’ont jamais eu peur dans la sérénité du succès assuré. Ces hommes avertis affrontent avec stoïcisme les injustices, méchancetés et rivalités inhérentes rencontrées dans la vie. Ils font face, avec un courage froid et une détermination farouche, aux nombreux obstacles qui jalonnent leur parcours. Chacun doit être capable de pardonner les offenses et d’être indifférent aux fausses interpellations pour se sentir fort et accompli, c’est-à -dire oser se distinguer des autres à travers une personnalité authentique et une identité affirmée, c’est ce qui détermine la grandeur des grands hommes.
Tout commence par l’engagement et finit dans la reconnaissance du mérite ou le regret des illusions perdues, ou encore dans le malheur de tous les échecs.
Il n’est donné à personne d’être aimé de chacun, d’être compris de tous.
Chacun de nous a une histoire, d’autres en ont en construction, dont il est acteur, depuis longtemps ou déjà, sous des regards incrédules, dont les autres ont pu être témoins et associés à certaines des péripéties, toutes retiendront dans leur discrimination volontaire ce qu’elle a ou aura de mieux, ce qu’il a ou aura de meilleur. Mais, elles sauront toutes, se souvenir aussi de toutes les injustices et des préjugés qui ont jalonné ne serait-ce qu’une partie de leurs histoires et parcours individuels et alimenteront la curiosité des vœux mesquins.
Ce qu’il faut savoir est que chacun de nous a indéniablement un destin dans cette vie qu’il est appelé à construire, dans la sérénité du recul, la lucidité de la raison, avec les bons sentiments de ses proches et les hommages mérités de l’histoire retenue en bonne partie, dans lequel destin on pourrait aussi parcourir des pages sur les recriminations et les frustrations rancunières de nos antagonistes.
Quand certains voudront insister sur « ce que cela pourra coûter à chacun”, en essayant de brocarder grossièrement, d’autres, plus nombreux, nostalgiques et pleins de gratitude évoqueront “ce que l’histoire doit tant aussi à chacun”.
Ainsi va la vie, tel est le destin des hommes que l’Histoire n’a pas encore démenti, que l’avenir prédira toujours.
Croire en son destin, c’est croire au maître de l’univers, Dieu.
Comme pour dire que petit grandira, grand ne tombera jamais.
Libre à chacun de choisir ses voies et moyens pour réaliser son destin.
Aboubakr Guilavogui, jeune panafricain passionné des lettres et ambitieux de la politique