Incroyable, mais vrai. Le calvaire du syli féminin demontre aux yeux du monde que la théorie en Guinée est une réalité et les promesses un péché d’Israël. Des joueuses en préparation, empêchées de pénétrer le stade du 28 septembre pour une séance d’entraînement pour manque d’information aurait souligné le gestionnaire du stade. Comme si cela était possible avec le Syli A masculin. Quel désenchantement dans ce sport qui engloutit des milliers de fans ? Des primes impayées, un autre sacrifice de trop contre le gré des amazones, quel pays cette Guinée ? Où est passé le trait d’union entre cette équipe et le département en charge des sports ? Est ‐il aux antipodes du football moderne ? Est-ce une meconnaissance dans son nouveau rôle, quelle triste pour mon pays ? Pourtant, le staff technique de ce Syli national féminin a été le seul à ne pas être renvoyé pour des raisons de compétition. Alors là, le slogan joindre l’utile à l’agréable est déjà une utopie.
Ensuite, je rappelle qu’en attendant le nom du prochain sélectionneur pour le onze national masculin, les noms officiels et les éléments qui régissent l’appel à candidatures sont diamétralement opposés. Ce pays, même en football continue à souffrir. Comment des gens sur des plateaux hors du continent peuvent affirmer au nom des accointances que depuis 10 ans ce foot a évolué avec un homme et d’autres ici au pays aveuglés par leur pouvoir du moment défendent l’indépendable. N’oubliez jamais que la roue tourne, posez des actes positifs pour le bien de tous afin que vous soyez cités comme exemple de compétence et d’intégrité dans le futur de cette nation. Car demain vous ne serez pas là, comme ne sont pas là aujourd’hui, ceux qui étaient là hier . Vous voyez non ! D’ici là, le temps reste Le meilleur juge et Dieu le detenteur de la vérité.



Mathé Bah