Au cours d’une conférence de presse animée ce Jeudi au siège de son parti, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée s’est exprimé sur la récupération des domaines de l’État et l’invite qui lui a été fait de libérer son domicile au plus tard le 28 février. Dès l’entame de ses propos, l’ancien premier ministre a affirmé que son honneur et sa crédibilité sont attaqués.
« J’ai travaillé pendant une trentaine d’années avec des partenaires, des différents postes dont une dizaine en tant que ministre de la République, jamais on ne m’a soupçonné de détournement de deniers publics ou de corruption, si bien que mon capital le plus précieux c’est ma crédibilité qui est née de mon attachement à la probité et à l’éthique. Aujourd’hui c’est ce capital qui est attaqué », s’est-il indigné.
Le président de l’UFDG est aussi revenu sur les conditions d’acquisition de son domicile. Pour lui le domaine est acquis dans des conditions régulières et transparentes.
« Un terrain comportant deux chambres et un salon m’a été cédé dans des conditions transparentes et régulières. J’ai décidé de l’acheter au coût du marché à l’époque. On m’a demandé de verser le montant de 406 millions au patrimoine bâti public. J’ai contracté un prêt à la société générale des banques. Un chèque m’a été remis, qui a été transmis au patrimoine bâti qui l’a encaissé et m’a délivré une quittance. Le président a ensuite pris un décret autorisant au vue de tous les paiements la cession du domaine. C’est dans ces conditions que j’ai acquis ce terrain. Je ne me suis pas emparé d’un domaine de l’État», a-t-il expliqué en brandissant les différents documents liés à l’acquisition dudit domaine.
A la question de savoir s’il va libérer les lieux, Cellou Dalein Diallo affirme avoir saisi le patrimoine bâti et espère une réponse favorable avant l’expiration de la date annoncée.
Hady MINTHE