Le 16 février dernier, le Sénégal a vécu l’une des plus laides et des plus tristes journées de son Histoire. Une régression à l’état de nature le plus vil, ce règne de la force brute où « homo homini lupus », « l’homme est un loup pour l’homme », selon la célèbre formule de Thomas Hobbes.
En organisant avec ses milices barbares, pour ne pas dire sa soldatesque et au prix de voir le futur président du Sénégal, pour ne pas dire son futur remplaçant à la tête de l’état sénégalais, passer une vie à trépas, une fumisterie rejetée par plus de 90% des africains en général et Sénégalais en particulier, Maquis Sale s’est connecté aux pages sombres de la glorieuse histoire démocratique sénégalaise.
Il est résolument entré, mais avec quel fracas ! dans la poubelle de l’Histoire mais cette histoire lui refusera même ses poubelles s’il continue sa gigantomachie qui est très loin d’être une bellissime trajectoire pour son pays, Il importe donc, pour tous, maintenant que cet homme n’est plus celui qu’il prétendait être, de jure, détritus (ordure) de la République du Sénégal, de s’en ressouvenir, car seule une lutte politique éclairée par la connaissance peut libérer authentiquement un peuple.
Alors, tout commença un 26 mars 2012 lorsque maquis sale fut déclaré président de la république, dans la soirée d’un dimanche malheureusement qui ne fut pas sombre sur le Sénégal, innocent de ce qui vraisemblablement devrait l’arriver par la horde sauvage de ce même homme, qui clamait sans sourciller en ces maudites phrases : « JE SERAI LE PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS »,
« Ce soir une ère nouvelle commence pour le Sénégal », « L’ampleur de cette victoire aux allures de plébiscite exprime l’immensité des attentes de la population, j’en prends toute la mesure. Ensemble, nous allons nous atteler au travail ».
À l’époque la campagne pour le premier tour laissait craindre que le Sénégal, seul pays d’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais fait l’expérience d’un coup d’Etat, bascule dans un cycle de violences. Sauf que le même homme d’hier, qui est un véritable diable aux mille cornes, ne veut plus se plier à la démocratie encore moins à ce que dit la constitution de son pays.
C’est le même homme, maquis sale, flanqué de sa conseillère toxique par excellence Merde Faille Sale son épouse, qui ont entrepris depuis longtemps, de capturer définitivement l’Etat du Sénégal, en détruisant la séparation des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif ; en emprisonnant à tour de bras des centaines de militants de l’opposition républicaine; en exilant et en excluant certains de ses plus redoutables rivaux électoraux, en instrumentalisant la justice dans une chasse à l’homme contre ses opposants ; en terrorisant les communautés du pays ; en traquant les internautes citoyens homme de médias et autres ; en divisant autant que possible par la corruption tous les partis politiques rivaux ; en instrumentalisant les sinistres microbes pour harceler, blesser et tuer les Ivoiriens insoumis à son diktat ; en organisant des crises intercommunautaires afin de mieux camper son pseudo-statut de gage de la stabilité du pays ; en pillant les finances publiques de l’État ; en faisant assassiner des sénégalais. C’est le même homme qui s’est octroyé un budget de souveraineté qu’on ne peut estimer par an, qui s’est installé avec femme, frères, enfants et alliés aux manettes financières de l’Etat du Sénégal, et qui aujourd’hui défie plus de 94% des sénégalais par les armes de la terreur, du mensonge et de la ruse. C’est le même homme qui, à présent, se mue en anticolonialiste d’opérette devant des journalistes français qu’il accuse de vouloir imposer aux sénégalais des normes de la démocratie occidentale. On croit rêver. En décembre 2018, plus de 1 400 milliards de francs CFA (plus de 2 milliards d’euros) ont été votés pour la loi des finances 2019. Et ce, rien que pour la présidence, la primature et les trente-cinq ministères les quatre autres étant des ministres délégués. Ce budget a triplé en sept ans. Jacques Habib Sy, président de l’ONG Aid Transparency regrettait en ceci : « Abdoulaye Wade avait multiplié les agences de développement budgétivores. Macky Sall, lui, le nombre de ministres et de fonds secrets, qu’on appelle communément caisse noire ». Les scandales sont de trop on ne finira pas à en citer. Avec ça c’est ce même homme qui veut nous montrer qu’il peut faire quelque chose à Sonko, gare à lui, si et seulement quelque chose arrive à Sonko, il saura qu’il y’a un début et une fin à tout.
Et aujourd’hui, les experts électoraux confirment l’eschatologie pour le Sénégal si rien n’est fait ! Maquis Sale a divisé et veut brûler le Sénégal. Seule la démocratie est l’antidote au cataclysme à venir qui se prépare par maquis sale.
Peuple sénégalais, chassons maquis sale du pouvoir en 2024.
Maquis sale gare à toi ! Tu es prévenu !
Par Aboubakr !
