La route N’Zérékoré- Diécké, long de 64 kilomètres constitue un vrai calvaire pour les usagers pendant les saisons hivernales. 1 heures de course est désormais 5 heures de course pour les motos et plus de deux semaines parfois pour les gros porteurs.
La route de l’enfer comme l’appellent les citoyens, à cause de sa dégradation très poussée, est un parcours de combattant où les apprentis et chauffeurs sont souvent obligés d’utiliser des pioches et des pèles pour s’effrayer le chemin.
Face à ce calvaire, les routiers appellent les autorités à leur venir en aide.
« Il faut que les autorités viennent au secours pour construire cette route. Elle est tellement dégradée. De nos jours pour voyager c’est du calvaire même si on est à moto. On demande les autorités de reconstruire la route N’Zérékoré Diécké. Nous sommes dans cette souffrance depuis le début de la saison hivernale. Avant on parcourait 1h30 min, mais de nos jours il faut 5h du temps pour arriver à N’Zérékoré. On brûle trop le carburant. Les remorques qui transportent les bagages sont dans la boue. On sait pas quoi dire et quoi faire, il y’a trop d’accidents sur la route», s’indigne ce conducteur de moto taxi sur le tronçon N’Zérékoré Diécké.
Même cri de cœur chez Mohamed Keita, un usager de cette route qui mène au Libéria.
« Il faut que le président de la transition Mamady Doumbouya nous aide à construire cette route. On a beaucoup d’intérêt sur cette route, mais si elle n’est pas construite ça devient très difficile pour nous les citoyens. La SOGUIPAH ne fait rien pour la constrtution de cette route. Avant je faisais trois voyages, mais aujourd’hui je ne fait qu’un seul voyage ».
Mamady Konaté est un chauffeur des gros porteurs.
« Les machinistes qui sont venus pour reprofiler la route, ils font le contraire. Ils viennent juste mettre la boue sur la route et ils ne commencent pas le travail à temps. Parfois 11h soit 12h ils débutent les activités. Nous sommes là il y’a de cela deux semaines. Il faut que les autorités nous viennent au secours pour construire la route. Les responsables de la société SOGUIPAH ne veulent pas construire la route. Ils ont envoyé trois machines pour reprofiler la route, mais une est tombée en panne » indique ce conducteur des gros porteurs.
Il reste à savoir quand les autorités du pays feront face pour à cette route. En attendant les usagers continuent à garder leur mal en patience.






De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguianokalenews.org.