La rentrée scolaire 2024-2025 est annoncée pour le 25 septembre prochain sur toute l’étendue du territoire national. À N’Zérékoré, les autorités éducatives sont en train de mettre des bouchons doubles pour une rentrée scolaire réussie. Des nouvelles mesures sont déjà prises, à en croire le directeur préfectoral de l’éducation Yozilé Kolamou. D’ailleurs, aucun encadreur n’échappera au contrôle. Pour lui, c’est un enseignant pour une classe et une classe pour un enseignant avec les 18 heures de cours par semaine exigés au secondaire. Interrogé ce lundi 16 septembre 2024 par le correspondant régional de Kalenews.org, jour indiqué pour la rentrée administrative, le DPE a apporté quelques précisions :
« Les administrateurs scolaires ont pris effectivement service ce lundi 16 septembre 2024. Et les normes qu’on leur avait prescrites pour l’assainissement, le curage des caniveaux, tout ce qui peut faire un environnement sain sans lequel on ne peut pas être dans les conditions de travail, sont en train d’être corrigés par les encadreurs suivis par nos envoyés sur le terrain pour que la rentrée scolaire soit vraiment effective. À Compter d’aujourd’hui jusqu’au 24 septembre prochain, nous avons instruit conformément à la lettre qu’on a reçue de la hiérarchie, les encadreurs scolaires de procéder à la répartition des groupes pédagogiques, à la répartition des fournitures scolaires et à la répartition du personnel enseignant. Puisqu’il est dit à l’élémentaire, c’est un enseignant pour une classe et une classe pour un enseignant. Quant au secondaire, les 18 heures de cours sont exigés pour chaque professeur et même l’encadrement scolaire je veux parler du proviseur et autres. Chacun, en ce qui le concerne, doit assumer les 18 heures de cours par semaine, en plus de leur attribution administrative. Partout où après la répartition on trouve qu’un professeur ne peut avoir des 18 heures de cours par semaine, nous allons le mettre à cheval ça veut dire qu’il doit aller compléter ces 18 heures dans un autre établissement qui est proche », prévient Yozilé Kolamou le DPE de N’Zérékoré avant de poursuivre :
« Quant aux classes de l’élémentaire, nous allons aussi faire en sorte que partout où il y a des effectifs maigres, au lieu qu’il y ait un enseignant dans une classe contre 15 élèves, nous avons avons dans les mêmes écoles concernées créer des multigrades. Et nous avons aujourd’hui dans le lot 60% de nos enseignants qui peuvent tenir des multigrades. »
En ce qui concerne l’inscription au CP1, le directeur préfectoral de N’Zérékoré précise : « Nous avons aussi demandé à ce que l’inscription au CP1 soit respectée comme le dit des textes, que la scolarisation des enfants qui ont l’âge d’aller à l’école elle est gratuite. Donc c’est pour permettre aux enfants d’être inscrits au CP1, priorité aux filles. À ce niveau aussi, un certain nombre de critères sont définis, qui ne demandent pas de l’argent aux parents. Le parent qui veut inscrire son enfant ou bien ses enfants à l’école se présente au directeur avec certains documents demandés, tels que l’extrait de naissance, le livret scolaire et quatre photos identité, mais priorité aux enfants qui sont plus âgés que les autres. »
Par ailleurs, le DPE a déclaré que le prix des tables-bancs que demande certains directeurs d’écoles aux parents d’élèves, est formellement interdit.
« Il faisaient une confusion, vous allez constater dans la plupart de nos écoles surtout les écoles primaires il y a l’insuffisance de tables-bancs. Donc pour permettre aux directeurs d’écoles d’installer des enfants en plus de cela, l’inscription qui est gratuite, ils demandaient aux parents le prix des tables-bancs ce qui est formellement interdit. C’est à l’association des parents d’élèves et amis de l’école(APAE) de ces écoles de résoudre ce problème et ce problème. Celui qui va s’hasarder de le faire, va l’encontre des textes, mais c’est l’APAE seule qui est autorisée de dire aux parents qu’elle est en manque de tables-bancs, essaye de discuter avec un ouvrier, le montant qui va t’être débloqué pour acheter ou confectionner des tables-bancs sera mis à l’approbation de la communauté. Elle décide et en ce moment ce n’est pas les enfants qui paient, mais plutôt des parents d’élèves. Donc la gratuité de l’inscription au CP1 reste et demeure, que personne n’aille à l’encontre de cela, nous allons vraiment veiller pour son application », promet le DPE.
De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, kalenews.org