Contexte et réalités de nombreux pays Africains :
Les ressources naturelles en abondance dans de nombreux pays en développement, particulièrement la Guinée, mais ne dispose d’aucune condition de conception, détention, exploitation, application, modernisations techniques, développement, innovation et créativité des actifs immatériels ou compétences techniques, matériels ou physiques et équipements, économiques et financiers, des sources nationales et mixtes, privées et internationales voir sectoriels. Et de surcroît, un manque criard de conditions et modalités de valorisation des ressources humaines spécialisées dans ces matières et d’intégration des phases techniques ou minières et cycles de l’industrie de transformation et des initiatives souvent incohérentes sur la gestion optimale du capital naturel et autres ressources stratégiques. Alors dans de telles circonstances, ces ressources naturelles, quelques soient les caractéristiques exceptionnelles ne constituent plus les propriétés et copropriétés sur le plan technique et économique du sous-sol de ces pays, comme le cas particulier de notre nation la Guinée et ses secteurs extractifs, agricoles, énergétiques et autres. Des réalités visibles dans de nombreux pays Africains riches en ressources naturelles, mais très pauvres en termes de retombées socio-économiques et capitalisation fiscale, faute de la structuration et exploitation des Actifs publics et Stratégiques à l’avantage de toutes les générations. Or, la Modélisation Africaine-MMA, un nouveau modèle économique conçu pour compléter les forces et faiblesses des autres modèles de développement importés au continent Africain, est seul capable de prendre en charge toutes les problématiques socio-économiques actuelles et futures de toutes les générations. Nos très sincères félicitations à son Excellence, Général Mamadi Doumbouya, précurseur de ce courant de pensée pour son application et recentrage des activités extractives.
La République de Guinée, par manque de modèles techniques, mauvaises orientations économiques et dynamiques sociales inadaptés à ses réalités et contextes socio-économiques, depuis presqu’un demi-siècle a toujours été qualifiée d’un « scandale géologique et château d’eau de l’Afrique de l’Ouest» au détriment du « cadastre économique et financier et énergétique», juste dépendante des actifs stratégiques étrangers et exportatrice d’une part des produits bruts miniers, agricoles et qui achète des produits énergétiques à plus de 95% aux fournisseurs étrangers.
En analysant et faisant l’autopsie de ces différentes réalités agricoles, énergétiques et minières à l’échelle interne et externe avec toutes les conventions minières, énergétiques et industrielles signées auprès des partenaires, l’on conclurait immédiatement que les rentes et revenus tirés de ces ressources épuisables, pour faire face aux différents programmes de développement pourraient paraître insignifiants aux yeux des attentes techniques et conditions socio-économiques de nos populations. Car les projets miniers, énergétiques, agricoles et industriels dont les attentes des Etats en développement en termes de Revenus sont fixées aux impôts et taxes n’auront que deux (2%) de tous les flux de Revenus durant toute la durée de vie du Projet. Le reste des revenus, c’est-à-dire les 98% des flux réels et financiers des rentes minières et industrielles, reviendrait aux propriétaires et copropriétaires des différents Actifs Stratégiques du dit Projet. C’est pourquoi, les populations réclament incessamment l’amélioration continue de leurs conditions de vie à travers les services et filets sociaux de base et diverses compensations proportionnelles aux effets causés par les exploitations minières et énergétiques, sans vraies mesures adéquates de revalorisation des impacts et dommages causés.
Quelles orientations économiques du projet de société innovant et mobilisateur devons-nous recommander au Président Général Mamadi Doumbouya ?
Après une soixantaine d’années d’expériences minières, agricoles, industrielles et énergétiques, quelles orientations économiques et dynamiques sociales pouvons-nous recommander à son Excellence Général Mamadi Doumbouya-Président de la République, afin de donner les pistes de solution à une émergence économique et soigner définitivement les maux dont souffre la Guinée, qui serait pionnière du nouveau Modèle Economique Africain. Et de telles orientations pourraient être exportées pour nombreux pays Africains en général.
La Modélisation Africaine-MMA et ses problématiques sur les Actifs Stratégiques, productifs et sectoriels, est là pour accompagner, adapter et parfaire les autres Modèles économiques historiques dans leur mission de soutien aux actions gouvernementales, budgétaires, financières, fiscales et institutionnelles. Ces modèles doivent être améliorés et réadaptés aux nouvelles réalités nationales et continentales, afin de stabiliser les projets de Revenus, initiatives d’innovations et leviers de créativité et propulser les économies Africaines dans leur élan de développement inclusif, intégré et durable. Si les autres Modèles économiques endogènes et exogènes doivent être efficaces dans leur application continentale ou locale, il faut qu’ils soient nettement associés à la Modélisation Africaine-MMA, qui prône des Actifs Stratégiques sans nul doute.
La Modélisation Africaine-MMA, nouveau concept dans l’architecture de l’économie Africaine et Guinéenne en particulier, une idéologie et des techniques économiques appliquées dans les différents secteurs stratégiques en général et dans les industries énergétiques, extractives et industrielles en particulier dont la mission principale est :-conception, acquisition et détention des actifs divers ;-Maitrise, exploitation et applications des actifs divers ;-Développement, évaluation et innovations des actifs divers et ;-Créativité, modernisations techniques et mutations sectorielles des actifs dans les différents secteurs de l’économie Africaine.
De manière plus technique et économique, la Modélisation Africaine-MMA, a trois (3) objectifs fondamentaux qui sont : Une dynamique totale des sources de revenus internes et externes-(R); Des sources diverses d’innovations (I); et les leviers nationaux et internationaux de créativité sectorielle (C).
D’où, pour réduire la précarité, vulnérabilité sectorielle et pauvreté au sein de toutes les couches sociales, Africaines et Guinéennes en particulier, il faut impérativement résoudre cette simple équation mathématico-économique ci-dessous :
RIC (Actifs Stratégiques) = RIP (Précarité, vulnérabilité et pauvreté).
Par ailleurs, ce courant de pensée économique est fondé sur quatre (4) axes généraux et des finalités particulières:-le social, pour la création des classes moyennes comprenant des tranches inférieures et supérieures et l’augmentation radicale des classes riches en des différents tranches successives dans nos économies;-l’économie pour rendre plus dynamique tous les autres secteurs stratégiques à travers des leviers et réserves financières conséquents;-l’industrie, pour corriger le déficit industriel dans nos économies ; et les techniques et technologies pour développer le savoir-faire du génie des Africains en général et des Guinéens en particulier.
Nos vifs remerciements et félicitations à son Excellence, Président de la République, Général Mamadi Doumbouya, pour les missions, motivations et encouragements auprès de la Jeunesse Guinéenne en particulier, afin qu’elle exprime leurs talents précoces et compétences techniques au service de toutes les administrations publiques, privées et internationales.
C’est pourquoi, nous recommandons officiellement la Modélisation Africaine-MMA, à son Excellence Général Mamadi Doumbouya, Président de la République avant et après les échéances électorales, afin de vendre un projet de société innovant et mobilisateur sans équivalent dans l’histoire des projets des partis politiques en Afrique. Des objectifs, missions et finalités de la Modélisation Africaine-MMA, sont une alternative unique des solutions économiques, sociales et institutionnelles aux problèmes de la Guinée.
Ainsi, nous sollicitons et demandons au nom de son Excellence, Général Mamadi Doumbouya, Président de la République et l’ensemble des membres du Gouvernement de Monsieur le premier Ministre, Amadou Oury Bah, de prendre connaissance des fondements techniques de telles orientations économiques et dynamiques socio-culturelles indispensables pour l’émergence économique de la Guinée et nombreux pays Africains.
La « Modélisation Africaine-MMA », une nouvelle application des théories économiques dans le paysage Africain et doit être vulgarisée auprès de toutes les institutions et dynamiques politiques des pays en développement. C’est pourquoi, nous le recommandons à son Excellence, Général Mamadi Doumbouya, Président de la République. Aujourd’hui, nous avons besoin d’un projet de société innovant, robuste et mobilisateur avec un appui diplomatique international et accompagnement des investisseurs nationaux du pays, afin de donner espoir à toutes les générations présentes et futures. Peut-être pour la première fois, une telle vision économique strictement liée aux Actifs Stratégiques est avancée comme solution unique aux problèmes de l’économie de la Guinée.
En conclusion, les orientations économiques et dynamiques socio-culturelles que nous recommandons à son Excellence Général Mamadi Doumbouya, Président de la République, viennent de notre école, la Modélisation Africaine-MMA. Notre école, qui prône l’acquisition, détention, exploitation, application, modernisations techniques, développement, mutations sectorielles, innovation et la créativité diverse des actifs dans tous les secteurs de l’économie des pays à revenus faibles et intermédiaires n’est pas le fruit du hasard. C’est une école qui est née avec les rescapés des parents modestes vivant sous le poids des vicissitudes sociales : les ouvriers traditionnels et modernes, cultivateurs, éleveurs, pécheurs, artisans, chasseurs, marabouts, agriculteurs, commerçants, prêtres, enseignants, médecins, administrateurs civiles et hommes en uniformes et certaines catégories des fonctionnaires et autres classes sociales vivant dans les zones urbaines et rurales avec les maigres revenus et salaires. Des contraintes sociales et économiques surmontées ont poussé ces enfants, petits fils et autres à répondre favorablement à l’environnement dans lequel leurs parents et eux-mêmes ont vécu et passé toute leur enfance, étape scolaire, universitaire et professionnelle dans les différentes localités de nos pays ou ailleurs et étaient condamnés à vivre avec des revenus précaires et intermédiaires.
D’où, notre seule cible est la suivante : Les seules problématiques essentielles de toute économie, devraient être liées aux questions de revenus (R), innovations (I) et de la créativité (C) [RIC]. Ainsi, la pauvreté ou précarité [RIP], serait tout simplement définie en fonction de celles-ci et non des exigences et des normes de subordination, de conquête et de domination des autres.
Ces enfants rescapés ont été scolarisés par le fait du hasard du destin et ont étudié dans les conditions extrêmement difficiles et indescriptibles aux yeux des réalités de leurs familles respectives et celles de l’économie interne et externe.
Par conséquent, seules les solutions de l’équation ci-dessus peuvent améliorer les conditions de vie des familles vivant avec les maigres revenus, ou activer les sources d’innovation ou de la créativité et celles de toutes les générations présentes et futures.
C’est pourquoi, nous vous recommandons vivement cette école après de grandes retrouvailles en famille assortie des échanges et discussions sur les variables, hypothèses d’acceptabilité et valorisation au sein des communautés Africaines.
Par Abdoulaye SOUMAH, Doctorant en Politique Budgétaire et Fiscale des Industries Extractives dans les pays en Développement-Fondateur du Cabinet Inteex-Sarl et Promoteur du Club Modélisation Africaine-CMA
