Le ministre de la justice et des droits de l’homme en Guinée, a annoncé la date de l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009 prévue ce 28 septembre 2022. Depuis cette annonce du ministre Charles Wright, chacun va de son commentaire au sein des parties concernées. Interpellé dans l’émission Mirador, Me Drissa Traoré, secrétaire général de la FIDH et membre du pool des avocats des victimes estime que l’annonce de cette date est un ouf de soulagement pour les victimes.
« Nous avons accueilli l’annonce de cette date avec soulagement, surtout que les victimes étaient dans l’attente de cela depuis 13 ans. Elles savent maintenant qu’elles auront une opportunité de faire entendre publiquement leur voix, de faire savoir leur souffrance. Et donc pour nous l’annonce de l’ouverture de ce procès là est un grand soulagement pour nous et pour les victimes», a-t-il fait savoir.
Contrairement à ceux qui pensent que le procès est bâclé d’avance, Me Drissa espère« Nous nous n’avions pas d’apriori, nous voyons tous les efforts déployés par le gouvernement pour que ce procès se tienne dans de bonne condition», a-t-il dit avant de suggérer:
« Ce que nous voulons simplement souhaiter à ce stade c’est que le droit de l’assemble des parties soient préservé. Il faut que la sécurité, la protection des victimes soient assurées. Il faut que le respect aussi bien des victimes pour que de l’ensemble des personnes mises en cause soit assuré, parce que nous voulons que ce procès soit un procès exemplaire(…). Donc nous n’avions pas d’apriori, nous irons à ce procès là avec nos armes c’est-à-dire paroles, nos éléments pour que la vérité triomphe et que la souffrance de nos clients des victimes soit reconnus» , lance Me Drissa Traoré.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
