Le procès des massacres du 28 septembre se poursuit ce lundi au tribunal de première instance délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
A la barre, l’ancien aide de camp du président de la transition d’alors poursuit son intervention sur les évènements tragiques du 28 septembre.
« Avant la veille du 28 septembre tous les proches de Dadis avaient des pick ups neufs. Le 26 nous avons quitté Conakry pour Labé j’étais avec Dadis et le président Konaté dans le même véhicule. Nous sommes revenus le même jour et durant tous le trajet on a jamais parlé de la manifestation. Le général Sékouba aussi a voyagé, il a été piègé. Ils voulaient le tuer c’est pourquoi son avion a fait un atterrissage terrible pour vous dire combien de fois ça n’allait pas. Quand j’ai vu le président le 28 il a dit »le pouvoir est dans la rue il faut les mater, ils vont le regretter » j’ai dit au président de laisser la police et la gendarmerie s’occuper de ça »,a-t-il expliqué avant de poursuivre
« Et le jour des évènements, c’est moi qui ai sauvé plusieurs leaders quand j’ai vu comment se passaient les choses et j’étais seul dans mon véhicule, vous pouvez demander à Sidya, Mouctar Diallo, Bah Oury m, s’il y’avait des militaires avec moi. Il n’y en avait pas du tout.
Thiegboro et Marcel sont venus ensemble et c’est Marcel qui a sorti deux grenades il a dit que si je ne fais pas sortir les leaders qu’il va faire sauter. Je les ai encore embarqués, Cellou et bah Oury n’étaient pas avec moi mais tous les autres étaient avec moi. Après Ils ont tout planifié pour m’arrêter. Pivi est parti voir Dadis pour lui demander de m’arrêter.
Je me suis rencontré avec pivi à Hamdalaye il échangeait avec Marcel. A nous nous sommes rencontrés au camp et depuis lors c’était des rencontres pour chercher qui sacrifier mais je vous assure que tous cela a été préparé par le président Dadis », a expliqué Aboubacar Toumba Diakité à la barre
Hady MINTHE