Le porte-parole du gouvernement fait encore parler de lui. Alors que les internautes n’ont pas fini de croquer des arachides qu’ils a récemment distillées sur des réseaux sociaux, Ousmane Gaoual Diallo soulève un autre dossier.
Cette fois-ci, il s’agit de ses rudes relations avec le président de l’UFDF avant ou après qu’il est sorti de prison.
Quant à leur séparation, Ousmane Gaoul fait croire que tout est parti sur le dialogue qu’il avait demandé avec le RPG pendant qu’il était en prison avec d’autres responsables du parti de Cellou, mais la réponse donnée par ce dernier a été désespérante, peut-on lire dans les propos du ministre des Télécoms.
«nos relations n’ont pas toujours été faciles, on a toujours eu des mésententes sur beaucoup de sujets qui ont donné lieu à beaucoup de médiations des responsables du parti, mon père, les membres de la Coordination, beaucoup sont intervenus et ont fait la médiation régulièrement entre nous quand il y avait des bruits», a-t-il rappelé avant de revenir sur La Tribune qu’il avait rédigée demandant le dialogue depuis la prison.
« Mais qu’est-ce que disait cette tribune? En quelque sorte, c’est de ne pas prendre notre incarcération sous prétexte pour refuser d’ouvrir le dialogue. Il fallait que le dialogue s’ouvre et ça se fait entre le bourreau et la victime.
Et dans l’heure qui a suivi cette publication de la tribune, j’ai vu le communiqué que l’UFDG a publié sous la signature du président nous contestant le droit de proposer un cadre de dialogue en lieu et place de la direction nationale. Notre volonté était de dire que même en étant en prison on n’est pas contre qu’il y ait un dialogue qui soit ouvert entre les uns et les autres et qu’au bout du dialogue on pourrait recouvrir notre liberté, parce que ça pourrait permettre de faire rejaillir sur les accusations qui pesaient sur nous et voilà la force de l’argument », indique Ousmane Gaoul.
Et ce qui l’a choqué, « quand j’ai eu par la suite le président de l’UFDG, je lui ai dit: écoute, c’est de la prison que Mandela a noué avec l’Apartheid, c’est par ce dialogue-là qu’il a tué l’apartheid. Il n’a pas attendu que quelque chose arrive, c’est avec les bourreaux de l’Apartheid qu’il a fait le dialogue qui a abouti à la mise à mort de l’Apartheid. Donc, il ne faut pas craindre d’ouvrir le dialogue avec le RPG (parti au pouvoir à l’époque) même si vous êtes le demandeur. Il m’a dit non, moi ce n’est pas ce que je veux. Je préfère votre mort même que de dialoguer avec le RPG. Moi j’ai pris ça avec beaucoup de violence. Il a dit qu’il ne fera jamais cette démarche vers Alpha même si on devait en mourir. Moi qui sortais après 21 jours de réanimation, quand vous me dites ça, je ne le comprends pas », a martelé Ousmane Gaoual.
L’ancien compagnon de Cellou Dalein tient encore au parti qu’il l’a exclu. Car selon lui, il est toujours membre de cette formation politique tant qu’un congrès n’est pas tenu pour prononcer son exclusion.
Lancinet Camara
