Ouvertes il y a de cela une semaine, les audiences criminelles se poursuivaient au tribunal de première instance de N’Zérékoré ce lundi 04 novembre 2024. 7 dossiers étaient inacrits au rôle, notamment l’affaire qui oppose le jeune Benjamin Richard Balamou et à la septuagénaire Mamè Saoromou. Les faits remontent à l’an 2022 pendant lequel Benjamin Richard Balamou aurait violé cette dernière dans le village Saoro, un secteur révélant de la sous-préfecture préfecture de Diécké dans Yomou.
Une fois devant la barre, le présumé violeur a carrément nié les faits, il reconnaît de s’être rendu au domicile de cette dernière, sans la violer. « Je suis bel et bien entré au domicile de la Maman Mamè Saoromou, mais j’étais parti à l’instant de voler chez elle, pas de la violé. J’ai fouillé dans ces affaires, mais je n’ai rien trouvé comme de l’argent » a-t-il déclaré.
D’ailleurs, il a bien précisé qu’il était seul, il n’a donc pas été là-bas avec une autre personne. Selon le tribunal dans sa première déclaration dans les enquêtes préliminaires, qu’il était avec un compagnon du nom de Joseph Saoromou, « non » l’accusé rétorque avant de poursuivre :
« J’étais seul, c’est lorsqu’une fille m’avait vu et elle a crié oh voleur que j’ai pris la fuite, sinon j’étais seul. C’est après m’avoir torturé à la gendarmerie de Yomou que j’ai révélé le nom de Joseph Saoromou sinon j’étais parti seul chez la vieille femme », a fait savoir l’accusé.
Selon le présumé violeur, c’est le lendemain de l’acte qu’ils l’ont arrêté et l’envoyer à la gendarmerie de Diécké puis à la gendarmerie de Yomou pour des faits d’enquêtes.
Après plusieurs heures de débat, le tribunal de première instance de N’Zérékoré a requis 10 ans de prison ferme pour le désormais coupable des affaires de viol sur la septuagénaire Mamè Saoromou. Un mandat d’arrêt décerné contre son complice Joseph Saoromou.
De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, Kalenews.org