Les travailleurs de la société Forêt forte exigent le départ immédiat du directeur général Jeans Mari Petit. Ils accusent ce dernier de n’avoir pas respecté des promesses qu’il a tenues l’année dernière.
A travers un sit-in tenu mardi devant le siège de ladite société à Niampara dans la commune rurale de Samoé, ces employés ont manifesté leur colère.
« Nous travaillons à Forêt forte, mais nous sommes mal payés. À chaque grève on nous manipule mais cette fois-ci on ne va pas lâcher. Nous sommes fatigués du comportement du directeur général Jeans Mari Petit. Donc on veut son départ dans l’immédiat et sans conditions. Il nous a promis l’année dernière pour l’augmentation de nos salaires mais en vain. Il nous a payé deux mois les primes d’encouragement, après ça il n’a plus continué. Il nous parle souvent que le gouvernement a augmenté les taxes et pourtant il a augmenté le prix du paquet des contreplaqués. Aujourd’hui c’est 20 millions», a déclaré Karamo Doukouré porte parole des travailleurs.
De son côté, le directeur général de société Forêt forte appelle les salariés au tour de la table.
« Nous sommes ouverts au dialogue. Depuis hier l’inspecteur général du travail est en train de jouer la médiation. Je leur ai donné quelques éclaircissements par rapport à la vie actuelle de la société. L’année dernière je leur ai donné satisfaction par rapport à l’augmentation des salaires. Ils savent tous que la société a fait trois mois sans travailler. J’attends leur plateforme de revendications, car je suis ouvert au dialogue».
Par contre, ces travailleurs réfutent l’intervention de l’inspecteur général du travail.
«L’inspecteur général du travail est corrompu. Il est venu juste pour nous corrompre. On ne veut plus ce directeur général il n’a qu’a parti», a laissé entendre leur porte-parole.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.
