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NZérékoré: Les acteurs de la filière bois tirent la sonnette d’alarme

Après six( 6) mois de repos biologique, les acteurs de la filière bois de la région de N’Zérékoré n’ont toujours pas repris les activités. Ils ne disposent pas de permis de coupe des bois. C’est pourquoi ils appellent les autorités du pays à débloquer la situation.

« Chaque année après la levée du repos biologique, on reçoit des documents venant du ministère de l’environnement qui nous autorisent de couper les bois. Mais cette année jusqu’à présent on n’a reçu aucun document. Pourtant nous coupons les bois et nous reboisons. Tout le reboisement qu’on fait c’est avec le financement de nos propres fonds. On ne ne reçoit aucune aide de la part des autorités du pays. Dans la région forestière on n’a reboisé plusieurs zones. Si on ne reprend pas les activités, comment on pourra entretenir ces zones? Qui pourra s’occuper de ça? », a fait comprendre Jeanette Loua avant de lancer cet appel : «Nous demandons le gouvernement de revoir la copie».

Henry Loua, un autre acteur dans ce domaine déplore cet arrêt d’activité .

« L’année dernière nous avons perdu beaucoup de temps, la même chose que cette année. Cela agit beaucoup sur nos produits. Nos produits pourrissent en brousse et nous sommes embourbés dans les dettes. On paie les agréments chaque année. En brousse on paie aussi avec les paysans. L’agréé ne peut pas avoir des moyens de faire le reboisement, donc on demande à l’Etat de revoir la copie. Surtout de nous appuyer du côté du reboisement. Il y’a de cela 8 ans nous faisons le reboisement. Nous avons reboisé plus de 200 hectares dans la région forestière. Tout le monde connait la rentabilité du bois. Cette année on nous a dit de payer 32 millions 500 000 GNF de taxes par un agréés. Sincèrement ça ne va pas chez nous les acteurs de la filière bois, on souffre énormément. Nous sommes des père de familles et on n’a pas quoi mettre sous les dents», Se plaint Henry Loua.

Même son de cloche chez Mohamed Chérif:

« Dire que la filière ne fait rien c’est trop dit. Je suis vraiment touché par le comportement du gouvernement. Nous sommes tous filles et fils de ce pays, s’il y’a un manquement ça revient aux techniciens de le signaler. On coupe et on reboise c’est visible et palpable. Dans la préfecture de Macenta, on a plus de 50 hectares reboisés. Tout ça c’est dans nos propres moyens. Nous souhaitons que l’Etat nous aide. Nous vivons de cela aujourd’hui parce que c’est notre travail. Nous participons aussi au développement de nos forêts», at-il dit.

De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano kalenews.org.

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