Depuis l’annonce de la décision de radiation émise à l’encontre d’El hadj Yaya Camara imam dans la commune de Ratoma, de nombreux hommes de droit se font de plus en plus entendre. Il est reproché au religieux d’avoir commis une ‘’faute lourde ».
Si son avocat Me Salif Béavogui qualifie cette décision d’atteinte frontale à la liberté de culte, Me Mohamed Traoré, quant à lui, soulève des interrogations : « Au fait, c’est quoi ‘’parler au nom l’islam en public’’ ? Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas lui interdire de prier, de jeûner, de lire, de réciter, de commenter ou d’interpréter les versets du Saint Coran, de porter un nom musulman ?
Il faut absolument éviter de reproduire les erreurs du passé », a-t-il martelé.
Par ailleurs, cette décision prise par le secrétaire général aux Affaires religieuses précise que l’imam radié est interdit de parler au nom de l’islam sur toute l’étendue du territoire national.
Mohamed Lamine Souaré
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