A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire samedi 28 septembre, les cadres du RPG arc-en-ciel ont abordé plusieurs questions d’actualité. Sur les réactions de certaines institutions internationales comme l’OIF qui a levé la suspension qui pesait sur l’Etat guinéen, les rpgistres se sont indignés.
Marck Yombouna invite les organisations internationales à prendre en compte la réalité du pays avant de prendre certaines actions.
«Aujourd’hui, nous avons neuf (9) de nos camarades qui sont des prisonniers politiques dans les geôles du CNRD. C’est un rappel pour attirer l’attention de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne, du PNUD, des Nations Unies, de la Banque mondiale, du FMI, de toutes les organisations de défense des droits de l’homme, nationales et internationales, mais surtout de l’OIF, qui vient également de lever la sanction sur la Guinée. Il faudrait que ces organisations revoient leur charte d’existence pour mesurer ce qui se passe aujourd’hui en Guinée avant de donner crédit à quoi que ce soit. Nous leur disons que nous avons des prisonniers politiques qui sont incarcérés sans preuve, et dont la libération aurait dû avoir lieu depuis longtemps», a rappelle Marc Yombouno.
«Disons à ce jour, au niveau des organisations internationales, qu’il est nécessaire de venir constater la réalité en Guinée, plutôt que de délivrer des satisfécits à l’extérieur pour faire croire que tout va bien en Guinée. Ce ne sont pas leurs satisfécits ou leurs appréciations qui détermineront le choix de la Guinée. Le peuple de Guinée est un peuple mûr, politiquement averti. Depuis 1958, la Guinée n’a pas suivi la communauté internationale. La Guinée a tracé sa propre voie, et je crois que pour le retour à l’ordre constitutionnel, la Guinée choisira son propre chemin afin que nous revenions à un ordre constitutionnel, de manière démocratique et républicaine», a martelé ce cadre de l’ancien parti au pouvoir.
Naby Moussa