En séjour dans la région forestière, le ministre de la Fonction Publique a animé une conférence de presse jeudi 24 octobre 2024. Faya François Bourouno n’a pas manqué de s’exprimer sur les conditions de travail des journalistes mais également sur la convention collective de ces derniers dont la mise en œuvre reste d’abord un rêve pour les hommes de médias.
« Nous allons bientôt engager la convention collective des médias. Il faut que les patrons des médias arrêtent des traitements précaires vers les personnels. Nous voulons dans la convention collective fixer un salaire minimum. Ça c’est à votre avantage à ce que je sache. Donc, vous devrez accompagner le gouvernement dans sa vision actuelle. Personne ne va vous empêcher d’exercer votre métier si vous restez dans la déontologie. Ça c’est valable dans tous les pays du monde. Aux États-Unis, le plus grand model démocratique dans le monde. Les journalistes ne sont pas permis de dire tout ce qu’ils veulent. Il y a des cahiers de charge, il y a les médias qui sanctionnent leurs journalistes quand ils s’éloignent de la ligne de conductrice. Comme je l’ai dit, la convention collective du secteur des médias c’est est une priorité. D’ici quelques mois nous allons la faire signer par les patrons des médias. Vous ne méritez parfois les traitements que vous avez. Vous travaillez nuit et jour. On doit vous traiter comme un travailleur normal », a-t-il déclaré avant d’ajouter :
« Le gouvernement ne peut pas museler la presse. Vous êtes nos partenaires, nous voulons travailler ensemble. Ce qu’on vous demande, c’est de rester professionnel. C’est bien pour vous, c’est bien pour la nation. Parce que un journaliste, c’est comme un militaire.On souhaite qu’un militaire se comporte bien avec son arme. Parce que l’arme qu’il a, c’est un danger. La moindre erreur ça peut faire des dégâts. La voix du journaliste, le micro que vous avez, ça peut créer de l’instabilité. Ça peut déséquilibrer la nation. Ça peut vous-mêmes vous affecter. Ce qu’on souhaite, c’est que le professionnalisme puisse caractériser votre travail quotidien. »
De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, Kalenews.org