L’économie Guinéenne, particulièrement dépendante des ressources minières à plus de 80% à l’exportation et sans ignorer l’apport des autres secteurs dans la mobilisation des ressources internes, devrait disposer la structure économique et financière la plus solide, voire une référence dans la sous-région. Compte tenu, de ses avantages miniers, agricoles et autres soutenu par les leviers budgétaires et monétaires historiques. Mais hélas, la Guinée ne dispose pas encore de réserves économiques et financières conséquentes, afin de faire face à l’application de la justice et équité des ressources minières entre toutes les générations, depuis l’indépendance à nos jours.
En outre, ne disposant pas d’instruments économiques et financiers solides et les stratégies d’un système catalyseur performant pour répondre aux attentes du développement, la Guinée s’ouvre à toutes les portes de coopérations bilatérales et multilatérales, souvent sous formes financières conventionnelles et autres facilités institutionnelles. Sans pour autant savoir qu’elle est l’une des économies la plus riche en matière de conservations et exploitation des actifs et des épargnes longues dans tous les secteurs de l’économie en usant de ses forces stratégiques et naturelles.
Elle pourrait même être l’une des économies de référence en matière d’acquisition ; détention ; application ; modernisations techniques ; innovations ; développement et mutations des actifs dans tous les secteurs et sous-secteurs de l’économie moderne nationale et internationale. Paradoxalement, aujourd’hui la Guinée, est à l’école de hautes études financières en matière de négociation d’actifs publics et nationaux.
Par ailleurs, les problématiques des actifs immatériels ; matériels et physiques ; économiques et financiers sont des sujets mal inexploités en général dans nos administrations et surtout dans les secteurs stratégiques porteurs de l’économie tels que mines ; Gaz naturel ; pétrole ; télécommunications ; Banques ; Assurances ; industries et autres. Pourtant, elles sont incontournables et indispensables pour la constitution, renouvellement et gouvernance des fonds souverains dans le monde.
Alors, comment redéfinir, recomposer et restructurer les différents actifs nationaux, publics, privés, mixtes et internationaux pour la Guinée, afin de mobiliser ces 15 milliards USD à titre de ressources propres domestiques, pour constituer le fonds souverain, comme le recommandent nos experts étrangers ?
Merci beaucoup à cet expert, ancien premier Ministre Béninois, représentant du cabinet Rothschild, Lionel Zinsou, pour ce brillant cours d’orientation opérationnelle de l’économie nationale et les stratégies de mobilisations des ressources internes avec un accent particulier sur les actifs publics et nationaux dans tous les secteurs de l’économie à nos partenaires, administrateurs, auditeurs et experts nationaux; qui renforce davantage notre position historique aux sujets des actifs auprès de toutes les parties prenantes.
Cependant, la capacité réelle de mobilisation de la Guinée à travers ses différents actifs nationaux, publics, privés, mixtes et internationaux, pourrait même être estimée à plus de 3 mille milliards USD, si les questions et sujets d’actifs dans des secteurs, étaient une priorité de nos prédécesseurs et différentes administrations chargées de répondre à ces questions stratégiques et étatiques, comme la présidence de la République ; les Ministères de l’Economie et des Finances ; du Budget ; du plan et de la coopération internationale; des mines et de la Géologie ; des postes et télécommunications ; de l’énergie et l’hydraulique ; de la justice ; des affaires étrangères ; de la Défense et de la sécurité et des autres structures autonomes publiques et mixtes. Malheureusement, nos ministères chargés d’élaborer ces conventions nationales et sectorielles au nom de la Guinée avec nos différents partenaires miniers ; industriels ; défense et de sécurité ; bancaires ; financiers ; télécommunications ; microfinance et autres secteurs stratégiques n’en font pas souvent leurs priorités même pour sauver les générations futures.
Si non cette enveloppe financière domestique pour constituer le fonds souverain guinéen, se chiffrant à 15 milliards USD devrait être un petit exercice d’application en gestion des actifs pour nos autorités anciennes, actuelles et futures, si la théorie et l’application des actifs étaient nos priorités économiques, financières, institutionnelles et universitaires.
Bravo à nos conférenciers du cabinet inteex-sarl et le Club Modélisation Africaine-CMA, pour leur brillante intervention du Vendredi 27 Décembre 2024, dans la grande salle du Ministère de l’Economie et des Finances ; dont le thème débattu portait sur : La mobilisation des ressources internes, conditions et modalités de mise en place du fonds souverain à travers les actifs dans les différents secteurs de l’économie.
Par ailleurs, le fonds souverain et l’économie financière planifiée dont nous envisageons ici, fait référence aux possibilités financières à explorer et exploiter dans tous les secteurs. Mais également, des leviers et capacités de mobilisations financières internes et externes entre ces différents acteurs de l’économie. Des actions prioritaires de toutes les institutions publiques, mixtes, privées et internationales à privilégier pour asseoir les conditions d’un véritable cadastre économique et financier pour toutes les générations, afin de faire face aux contraintes de ressources non renouvelables et de résoudre les problématiques de rareté avec les bailleurs de fonds. C’est-à-dire, des réserves économiques et financières de l’après mine et les perspectives socio-économiques à promouvoir, afin de répondre aux questions d’équité et de justice minières.
Son objet social et missions régaliennes ; les modalités d’alimentation et son marché particulier et parallèle ; son fonctionnement et stratégies de gouvernance et les conditions et modalités de sa mise en place sont tous des sujets liés aux actifs nationaux, publics, mixtes, privés et internationaux. Ainsi, notre cabinet inteex sarl et son Club Modélisation Africaine-CMA sont disponibles à livrer; échanger et collaborer avec toutes les parties prenantes, afin de circonscrire les risques économiques structurels ; saisir les opportunités financières sous l’ère du CNRD et accompagner la grande vision de son Excellence Général Mamadi Doumbouya pour notre nation.
Les actifs nationaux ; publics ; mixtes ; privés et internationaux, nos combats pour garantir le développement de notre nation avec le soutien du CNRD et l’avenir de notre pays.
Par définition, les actifs constituent et représentent toutes les connaissances immatérielles, matérielles et physiques, économiques et financières qu’une nation, organisation, entité, institution, personne physique et morale, peuvent acquérir et disposer en leurs propriétés et copropriétés permanentes et temporaires. Selon les exigences culturelles et civilisationnelles de l’environnement d’origine et d’usage de ces lôts d’éléments du patrimoine, afin de les exploiter judicieusement, évaluer périodiquement et procéder à leur mise à jour régulière, des modernisations techniques net des mutations sectorielles pour répondre aux attentes socio-économiques de toutes les parties prenantes. Par ailleurs, celles-ci (attentes) doivent également respecter, tous les autres principes et paramètres de la durée d’utilisation de ces biens, moyens et des contraintes diverses dues aux différentes réalités d’une économie en parfaite adéquation avec les besoins de sa population toute entière.
Remarque : Pas d’actifs, pas de revenus, pas d’innovations, pas de créativité diverse et pas de moyens, instruments et leviers de constitution du fonds souverain dans nos pays. Nos avis antérieurs et communications sur les actifs sectoriels auprès des autorités Guinéennes, sont maintenant confirmés par les représentants des cabinets étrangers du comité stratégique simandou lors de leur dernière réunion ce Jeudi 10 Avril 2025.
Une autre manière pour nous de vous souhaiter bonne fête de travail à toutes les élites Africaines en général et celles de la Guinée en particulier.
Par Abdoulaye SOUMAH, Doctorant en Politique Budgétaire et Fiscale des Industries Extractives dans les pays en Développement-Fondateur du Cabinet Inteex-Sarl et promoteur du Club Modélisation Africaine-CMA.