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AccueilGUINEEKamsar : un groupement de femmes s’investît dans la culture maraichère

Kamsar : un groupement de femmes s’investît dans la culture maraichère

Dans la sous-préfecture de Kamsar, des femmes se sont réunies en un groupement dénommé Association Pour l’Autonomisation de la Femme APAF. Cette organisation est l’un des plus grands groupements de femmes de la région dans la localité qui évolue dans la culture maraichère. A l’occasion du mois de mars, mois dédié à la couche féminine, notre rédaction est allée à la rencontre de ces braves femmes du pays.
L’Association Pour l’Autonomisation de la Femme composée de 27 femmes a commencé ses activités à travers des cotisations appelées tontines. C’est en 2019 qu’elles ont décidé ensemble de se lancer dans l’agriculture à Dar-Es-Salam dans la sous-préfecture de Kamsar. Sur les lieux, ces femmes font la culture du manioc et du potager. Grâce à leur dynamisme, le groupement a bénéficié de l’accompagnement du Président de la transition en 2022 à hauteur de 50 millions de francs guinéens. Ramatoulaye Bah la présidente du groupement fait un récapitulatif des avancées « de demi hectare nous sommes parties à 6 hectares, ici on a fait les tubercules sur trois hectares de manioc, et à Bogonya nous avons aussi deux hectares de manioc, ensuite, on a eu des potagers comme ici sur deux hectares et là-bas aussi presque deux hectares de potagers parce que c’est grand » explique-t-elle.
Au-delà de la culture maraîchère, le groupement a fait l’extension de son travail avec une nouvelle orientation qui est la riziculture à Bogonya. Mais ce travail demande beaucoup de financement, c’est pourquoi Ramatoulaye Bah demande toujours un accompagnement de l’État « on a une mise sur cinq hectares à Yampony pour le riz, ça c’est à travers nos moyens, même si nous demandons encore de l’accompagnement bien sûr, parce que qui parle de l’agriculture parle de l’argent » a-t-elle lancé.
Toutefois, ces femmes sont confrontées au manque d’eau qui affecte leur travail dans les champs de potagers. Une situation qui souvent, est à la base de leurs pertes « maintenant nous avons un manque d’eau totale, l’aménagement des bas-fonds que l’État a commencé ça n’a pas abouti, donc nos champs sont complètement secs et quand ça arrive comme ça on perd » déplore-t-elle.
Ces femmes sollicitent pleinement le soutien du gouvernement de la transition à avoir des équipements de travail et les intrants agricoles afin de mieux accroître leur rendement dans la culture maraichère qui est leur principale activité.
Hassatou Lamarana Bah

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