L’humanité célèbre ce mardi 11 octobre, la journée internationale de la jeune fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde. À cette occasion, notre rédaction a interrogé Kadiatou Konaté, directrice exécutive du club des jeunes filles Leaders de Guinée et activiste des droits des femmes sur les questions liées à la jeune fille guinéenne.
D’entrée de jeu, Konaté nous fait savoir que la scolarisation de la jeune fille en république de Guinée devient de plus en plus une réalité, mais par contre elle met en cause leur maintien à l’école.
« la situation de la jeune fille guineenne reste encore très perplexe dans notre pays. Cela dû à plusieurs facteurs dont les risques qu’elles encourent liés au mariage d’enfant, les MGF, les violences physiques, le harcèlement sexuel et surtout l’insécurité liée au viol partout et à tout moment. Ces derniers temps, on remarque que le niveau de scolarisation des filles augmente mais le problème se situe au niveau du maintien des filles à l’école du à la déscolarisation lié au mariage d’enfant, grossesse précoce, abandon scolaire … », a-t-elle notifié.
Abordant la question des violences faites aux jeunes en Guinée, elle avance: « les violences faites aux filles et aux femmes sont très réelles, par faible application complète des textes de lois mais aussi méconnaissance et le poids jusque-là des pesanteurs socio culturelles», déploré Kadiatou Konaté.
Il faut rappeler que c’est le 19 décembre 2011, à l’Assemblée générale des Nations Unies, il a été déclaré dans la résolution 66/170 le 11 octobre Journée internationale de la fille.
Mansaré Naby Moussa 628-030-370
