Est‐ce que les férus du ballon rond méritent‐ils cette humiliation devenue une hémorragie sous les commandes du sélectionneur aux diplômes encore contestables aux yeux de nombreux observateurs guinéens ? Un sélectionneur dans un petit match face aux Zèbres du Botswana ce mardi 21 novembre 2023, a laissé entendre après la rencontre que « c’est une lourde défaite, ça fait mal. Il faut qu’on apprenne ».
Bon sang Dieu, c’est quoi cette façon de se moquer du peuple football de Guinée ? Une équipe sans âme, sans fond de jeu. Pire, des joueurs convoqués sans forme du moment. Ce Botswana, souvenez‐vous d’entrée battu à la maison par le Mozambique. Ce qui est écœurant dans cette défaite face aux Zèbres c’est que c’est sous la gestion de l’ancien Bordelais que le Syli National perd contre cette nation et de quelle manière ? Ce Syli, à le voir joué, est dégoûtant, pâle et sans insipide. Pourtant, individuellement pris, ça existe du potentiel. Mais hélas, ça manque un véritable technicien pour faire une grande machine à compétition. La Fédération guinéenne de football et le ministère des Sports doivent savoir aussi qu’un entraineur qu’on nomme est également limogeable. Alors Kaba Diawara a encore prouvé qu’il doit repartir à l’école pour revoir ses cours d’entraineur jusque là non assimilés.
D’ailleurs, sur la question de l’expertise locale, y’a t‐il débat entre Kanfory Lappé Bangoura et l’actuel roitelet du fini national ? Je dis non ! En juin 2017, pour le début des éliminatoires de la CAN 2019 en Egypte. Le Syli était partiegagner à Bouaké sur le score de 3 buts à 2 avec un fond de jeu qui demeure encore dans les annales de l’histoire de notre football. Qui a oublié la victoire de la Guinée en amical face au Cameroun fraichement champion d’Afrique 2017 avec le Belge Hugo Broos en terre gabonaise ? Le Syli local avec une médaille de bronze au CHAN camerounais de 2020 organisé en 2021 pout cause de coronavirus avec une équipe tactiquement et techniquement au dessus du lot et un joueur sous le feu des projecteurs Morlaye Sylla, désormais en phase d’être éteint sur sa lancée dans l’équipe nationale par le premier responsable KD.
Avec ce temps accordé à Kaba Diawara, si on avait fait autant pour Kanfory Lappé Bangoura qui avait commencé à aller battre nos voisins à l’extérieur comme ce fut le cas chez les Ivoiriens en 2017, on aurait aujourd’hui avec quelques joueurs en jambes permis de construire une machine à victoires . Faites le tour sur le parcours de tous les sélectionneurs des équipes nationales du continent engagées pour ces éliminatoires de la Coupe du monde 2026, vous ne verrez personne parmi ces coachs qui a été parachée sur le banc d’une sélection nationale comme on l’a fait avec Kaba Diawara. J’avoue que même ses farouches défenseurs sont dénudés de tous arguments.
Mathé Bah
