‘´Le diabète : Eduquer pour protéger l’avenir’’ est le thème retenu cette année pour célébrer la célébration de la journée mondiale du diabète ce lundi 14 novembre, au palais du peuple. Cette journée a été dédiée à la sensibilisation. Elle aussi été une occasion pour montrer les efforts fournis par les autorités dans le cadre de la lutte contre cette maladie. L’occasion a été mise également à profit par les organisateurs pour procéder à une campagne de dépistage préventif gratuit couplé d’un autre dépistage sur l’hypertension artérielle et du haut score de risques des maladies cardiovasculaires. Le lancement officiel des activités a été présidé par la 1ère vice-présidente du CNT accompagné de quelques honorables conseillères qui se sont fait dépister à cette occasion. Mme hadja Maïmouna Yombouno a interpellé les décideurs de haut niveau de s’impliquer dans cette lutte en ces termes : « les décideurs doivent être là pour écouter les plaidoyers afin de prendre en compte les messages qui seront passés , en prenant des décisions ».
Dr Amadou Barry, représentant de l’OMS à cette cérémonie est revenu sur les statistiques disponibles sur le diabète en Afrique. Selon lui, « les statistiques disponibles sur le diabète en Afrique demandent l’ampleur du défi à relever. En effet, vingt quatre millions (24.000.000) d’adultes vivent actuellement avec le diable et l’on estime que ce nombre devrait augmenter à 129% pour s’établir à cinquante cinq millions (55.000.000) d’adultes d’ici 2045 », a-t-il indiqué.

Mory Fodé Camara est un patient qui vit avec le diabète depuis près de 14 ans affirme: « Je prends mes médicaments régulièrement et je mange correctement tel que ce que les médecins m’ont conseillé . Je mange moins gras, moins salé, moins huilé et je pratique assez de sport. Pratiquement je fais 5h de sport par semaine. Je conseille à tout le monde, à ceux qui sont diabétiques et ceux qui ne le sont pas d’adopter une hygiène de vie ou un régime alimentaire normale. C’est-à-dire, manger ce que vous devrez manger mais avec modération. Pas beaucoup de sel, de sucre et d’huile mais en pratiquant beaucoup d’activités physiques », a-t-il conseillé.
Dans notre pays à la fin de 2009 sur la base d’enquêtes réalisées à Conakry et en Basse Guinée extrapolées à la population de la Guinée, 130.000 diabétiques ont été détectés dans le pays. Il s’est révélé que 75% dans les 130.000 ignoraient quels étaient diabétiques selon Pr Naby Moussa Baladé.
Toujours selon ce spécialiste, le cas de diabète des enfants est particulier et aigu. Pour lui, notre pays fait de progrès dans ce sens. « Nous sommes passés de 44 enfants qui étaient connus à la fin des années 2000 à plus de 1000 enfants aujourd’hui », a-t-il ajouté.




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