À l’occasion de l’assemblée générale de son parti tenue ce samedi 08 juin, le président de l’alliance pour le renouveau et le progrès (ARP) a donné la position de son parti sur le retrait des agréments d’installation et d’exploitation de quatre médias privés par les autorités de la transition à travers le ministère de l’Information et de la Communication.
Selon Mohamed Nabé, cette décision des autorités de la transition ne fait pas de la Guinée un État de droit.
«La position du parti est très claire. Il n’y a pas de démocratie dans un Pays, il n’y a pas d’État de droit sans la presse et sans les médias. Ce pendant nous connaissons beaucoup de dérives et beaucoup de manque de responsabilité, de professionnalisme de la part de certains journalistes et de certains médias. Ce que nous suggérons, c’est que cette fois-ci que le gouvernement revient sur sa décision pour redonner encore les agréments, les licences et les fréquences à ces médias, de pouvoir les encadrer mieux et faire en sorte que la Haute autorité de la communication puisse pleinement jouer son rôle en sévissant contre les médias et les journalistes indélicats, mais la fermeture je pense que ce n’est pas la solution, c’est l’encadrement qui est la solution», a lancé Mohamed Nabé.
Naby Moussa
