Le premier ministre guinéen a présidé ce jeudi à Conakry, la cérémonie de la fête internationale du travail célébrée le 1 mai de chaque année. À cette occasion, Amadou Oury Bah s’est adressé au mouvement syndical guinéen fortement mobilisé pour une cause commune.
Dans son discours, le chef du gouvernement guinéen a indiqué que « Beaucoup d’autres chantiers sont envisagés pour le moyen terme», avant de promettre : « Nous allons travailler ensemble pour faire en sorte que tous les travailleurs de ce pays puissent à travers leur salaire, avoir une vie décente. C’est un engagement du Président de la République, c’est un engagement qui a été formulé à travers la lettre de mission que le Premier ministre, chef du gouvernement que je suis, a reçu de son Excellence, le Général Mamadi Doumbouya», a-t-il rassuré.
« Pour l’année 2025, c’est l’année de basculement. Des réformes majeures sont engagées et c’est l’occasion d’appeler l’ensemble des travailleuses et travailleurs à travers les structures syndicales de s’enrôler, de s’enrôler pour que chacun ait un numéro d’identification personnel. Comme vous le savez, l’assurance maladie n’est pas totalement entrée dans le partage où, disons que les membres de la famille des fonctionnaires puissent obtenir des avantages liés à cela. La seule raison, c’est qu’il faut que le fichier d’état civil, le registre des personnes physiques, puisse être complété pour permettre une meilleure gestion de notre assurance maladie. Par conséquent, l’enrôlement, ce n’est pas simplement une opération pour obtenir le fichier électoral, c’est pour permettre à l’État d’avoir les moyens et les instruments des réformes les plus audacieuses que la Guinée ait engagées depuis son indépendance. Donc, prenez votre bâton de pèlerin, faites comme les ministres, encouragez les populations à s’enrouler. Plus on réussira dans un avenir très court à mettre cela en place, mieux, dès 2026, les réformes pourraient être effectives dans maintes domaines», a laissé entendre Bah Oury.
«En 2025, en 2026, nous allons approfondir le dialogue social. Nous allons amener à ce que les syndicalistes puissent être associés à la définition des chantiers, des projets pour que nous puissions avoir une appropriation collective des réformes», en a-t-il conclu.
Naby Moussa
