Amadou Sow, président de la Nouvelle Synergie pour la République salue l’ouverture du cadre de concertation inclusif. Selon lui, ce cadre de concertation est nécessaire pour la réussite de la transition.
« L’ouverture d’un cadre de concertation inclusif pour réunir les différentes composantes de la vie sociopolitique notamment la classe politique est une initiative salutaire. Les différentes prises de positions par rapport à cette concertation prouve qu’il y a une tension entre une partie importante de la classe politique et la junte au pouvoir. Il est nécessaire d’associer la classe politique aux décisions importantes du processus de transition », laisse entendre Amadou Sow.
Cet homme politique s’est aussi exprimé sur le chronogramme présenté par le Ministre de la décentration et de l’administration du territoire. Pour la durée, il propose :
« Je pense qu’avoir une durée de transition raisonnable est cruciale pour bâtir un Etat de droit et démocratique. Ainsi, un travail de 3 ans serait logique pour assainir le fichier électoral, recenser les populations et organiser des élections libres et transparentes », propose-t-il.
Le président de la NSR prône le dialogue : « Aujourd’hui la position de la NSR c’est de diligenter une procédure afin de situer la responsabilité des faits du crime de sang commis lors du régime précédent et punir les coupables. Enfin, la lutte contre la corruption et la dilapidation des deniers publics est l’une des priorités du programme politique de la nouvelle Synergie pour la République. Un dialogue sincère est inévitable pour qu’il y ait une entente entre la junte et la classe politique », a-t-il martelé.
Lancinet Camara
