Monénembo, dire que tu les dépasses relève de la musarderie la plus absolue, n’est-ce pas élémentaire de trop, de chanter aujourd’hui que c’est la France qui a colonisé notre guinée.
Monénembo, ils ne savent pas qu’il est vachement difficile ou carrément impossible, de se taire lorsqu’en haute mer, on sait d’avance que notre navire est en train de foncer tout droit vers le naufrage, cela est vraiment dommage.
Tu te donnes beaucoup de peines, cher Thierno ! Puisqu’ils ne te comprendront pas ! Ou disons jamais, et pas parce qu’ils ne veulent, mais que leurs esprits sont obtus. L’être suprême a différemment doté sa créature, mais il s’agit d’être très mature pour grimper certains murs.
Tu es, et demeureras Thierno, par conséquent, seul les Monénembo te comprendront, les crapauds, quant à leur coutume, tu l’as compendieusement définie dans <> par ce proverbe africain en ce terme: « on ne peut changer les longues oreilles du lièvre ».
J’aurai ajouté « surtout celles du nôtre » si j’étais près de votre note, malheureusement elles se dépassent, nos époques.
Monénembo, ils t’allignent ou se permettent de t’alligner en une sorte de « rhéteur en exil » mais ne se soucient ou ne se soucieront jamais que leur pays soit celui qui, le plus, demande l’asile, à cause d’une vie devenue infernale, précaire, ou disons fragile.
Monénembo, ils te traitent de l’éternel écrivain pessimiste, et que tu peins toujours ton tableau en noir, j’ai failli être un de leurs, mais heureusement je t’avais écouté sur la Rfi, répondant à pareille question, que tu es plutôt <>. Qu’est-ce que c’est aussi limpide !
Il est plus qu’évident, que ta plume est une tireuse d’élite, et à chaque coup de son encre, ses cibles logées dans la fourberie et le mensonge perdent leurs masques et tombent en centaine par minute. N’est-ce pas ce qui les irritent ?
Peut-être que suis assez profane, d’où mon ignorance d’y savoir entre celui qui en parle de l’étendue de ma blessure à chaque fois que l’occasion se présente pour guérir ma plaie, et celui-là qui se tait hermétiquement à son égard tout en continuant de l’infecter impitoyablement, qui des deux est mon allié ami ?
Mon Dieu, où se trouve le problème de dire que le chat noir n’est pas blanc ?
Tchirrr, allez cher Thierno, continues de nous régaler encore et encore, puisqu’à ton égard ils ont tort à mort.
Et pardonnes moi pour les maladresses de tutoiement, entre grand père et petit fils, c’est une autre affiche.
Par: Mouhammad Yéro Guinéen