L’accord trouvé ce lundi entre certains partis politiques sur la clé de répartition des quinze sièges (15) revenant aux formations politiques au sein du CNT est loin de faire l’unanimité. La coalition ADC-BOC dirigée par Dr Ibrahima Sory Diallo, rejette en bloc cette répartition.
« S’il y avait un critère établit, l’État devrait se réserver le droit de désigner les représentants des partis politiques au CNT. Je pense qu’il faut être responsable dans la répartition car des partis comme le RPG arc-en-ciel ne devrait même pas être associé à ses discussions sur ce problème, jusqu’à bénéficier quatre (4) places. Je pense que si vraiment on était responsable vis-à-vis des autres coalitions, l’UFDG et RPG ne devraient pas avoir quatre (4) places. Pour moi il ne s’agit pas d’un problème de quotas mais un problème de représentativité des partis politiques ».
Poursuivant, Dr Ibrahima Sory Diallo dénonce ce qu’il convient de qualifier un partage inégal que s’est livré Dr Ousmane Doré, médiateur des concertations entre les acteurs politiques pour la désignation de leur représentant au CNT.
« Nous récusons cette répartition entre quatre (4) coalition en excluant les trois (3) autres coalitions comme si ceux-ci n’étaient pas reconnues par l’Etat. Déjà le ministère a déjà eu un entretien avec toutes les coalitions politiques au nombre de sept (7). De ce fait, le partage devrait se faire en fonction des coalitions invitées par le ministère. Mais le médiateur des négociations est en train de faire un travail bidon qui ne sera pas pris en compte. Et je pense qu’ils se trompent parce qu’ils ont déjà décidé de diviser la classe politique », rejette-t-il.
« En ce qui nous concerne, nous allons prendre notre destin en main en tant que bloc de l’opposition constructive. Comme il n’est pas dit par le ministère de l’administration que ce sont les partis politiques désignent les gens qui doivent représenter les partis politiques au CNT, nous aussi allons déposer notre candidature », prévient-il.
Mohamed Barry