À l’occasion d’une plénière tenue ce mercredi 13 août à l’hémicycle du palais du peuple, le ministre du budget a présenté aux honorables Conseillers du conseil national de la transition le Document de Programmation Budgétaire Pluriannuelle (DPBP) 2025-2027. Ce document de plus de cinq (5) pages présenté par le ministre du Budget, touchera les secteurs de la santé, de l’éducation et des infrastructures.
Dans le document, il est noté que sur la période 2025-2027, les recettes du budget de l’Etat sont estimées à une moyenne annuelle de 41 779,4 Mds, dont 96,3% proviendront des recettes intérieures et 3,7% de recettes extérieures.
« Les recettes intérieures pour la période sont évaluées à une moyenne annuelle de 40 297,1 Mds, soit un accroissement de 38% par rapport au niveau prévisionnel de 2024. Leur mobilisation se présente ainsi qu’il suit :
-53,8% par la Direction Générale des Impôts ;-38,2% par la Direction Générale des Douanes ;
-8,0% par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique.La pression fiscale moyenne sera de 11,4% par an, passant de 10,6% en 2025 à 12,1% en 2027, principalement du aux revenus fiscaux attendus de l’exploitation du minerai de fer de Simandou.
En ce qui concerne les dépenses de l’Etat, elles sont projetées à 46 046,7 Mds en moyenne par an, avec une progression de 36,5% entre 2024 et 2027, et une augmentation annuelle moyenne de 11,1% sur la période. Ces dépenses se décomposent en dépenses courantes pour environ 56% et en dépenses d’investissement pour 44%, en moyenne annuelle. », a fait savoir le ministre du budget.
Poursuivant, Facinet SYLLA a indiqué que l’enveloppe dédiée au financement du Programme d’Investissement Public (PIP) se chiffre à 18 426,0 Mds en moyenne sur la période, avec une progression de 76,9% entre 2024 et 2027.
« Cette enveloppe financera les projets dans les secteurs suivants : 30,8% pour les infrastructures et équipements, 17,3% pour le secteur social, 25,2% pour l’administration générale, 13,9% pour l’eau, l’énergie, les mines, les industries et les services, et environ 10% pour le développement rural.
Les soldes budgétaires qui en découlent se situent à -1,4% du PIB en moyenne annuelle sur la période. Ces niveaux de déficit intégralement financés permettront à notre pays de maitriser son niveau d’endettement, en visant à maintenir l’encours de la dette bien en deçà de 40% du PIB. Tels sont les éléments clés du Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025-2027, principal élément du Document de Programmation Budgétaire Pluriannuelle, pour lequel le Gouvernement sollicite votre approbation», a-t-il indiqué.
En ce qui concerne les dépenses de l’État, il indique qu’elles sont projetées à 46 046,7 Mds en moyenne par an, avec une progression de 36,5% entre 2024 et 2027, et une augmentation annuelle moyenne de 11,1% sur la période. Ces dépenses se décomposent en dépenses d’investissement pour 44%, en moyenne annuelle.
Naby Moussa